 Guillaume Garot, ministre de l’agroalimentaire, le 25 août 2012 aux premières rencontres nationales des agricultures pour des territoires vivants à Laval organisées par la Confédération paysanne. (© Confédération paysanne) |
Philippe Collin, porte-parole de la Confédération paysanne (CP), annonçait 400 participants en juillet dernier lors de la présentation des premières
rencontres nationales des agricultures pour des territoires vivants, sans y croire, confiait-il. A Laval, les 500 participants sur les trois jours (les 24, 25 et 26 août derniers) ont donc dépassé ses espérances et les résultats obtenus sont prometteurs. Les participations des deux ministres de l’agriculture et de l’agroalimentaire, Stéphane Le Foll et Guillaume Garot, mais aussi celles de la Fnsafer et de la Fncuma ont légitimé cette initiative portée par la CP. Sur un même plateau étaient aussi présents le Modef, la Fnab et la Mrjc (jeunesse chrétienne).
Ces trois journées de débats et d’échanges ont ainsi été l’occasion pour chacune d’elles de sortir de son « cocon » et de mettre en évidence que des choses communes sont à faire.
« C’est encore indéfinissable, mais les premières rencontres nationales sont à l’origine d’un mouvement paysan et rural fédérateur qui regroupe d'ores et déjà les neuf organisations », se réjouit Philippe Collin.
Les neuf associations et syndicats ne s’en tiennent pas là. Elles appellent d’autres organisations à rejoindre le mouvement. «
Il s’inscrit dans la durée et pas seulement dans des perspectives électorales avec comme cible les prochaines élections des représentants des Chambres d’agriculture », assure le porte-parole de la CP.
Le contexte politique et économique (prix, Pac, réduction des finances publiques) se prête bien à la constitution d’un tel mouvement. Il est une occasion de porter des revendications et des projets communs et de se faire entendre plus efficacement.
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