 Selon Bruno Le Maire, le risque de fermetures d'exploitations agricoles est réel. (© Terre-net Média)
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« Mon obsession, c'est que nous prenions des décisions qui permettent aux producteurs de créer de la richesse en France », a indiqué à l'Afp Bruno Le Maire, lors de son premier déplacement en tant que candidat à la présidence de l'Ump, dans une ferme de Marolles-les-Buis (Eure-et-Loir), petit village situé au milieu des collines du Perche.
« Je crois qu'il est important qu'on comprenne que le maintien d'une production agricole, industrielle, ce n'est pas quelque chose d'acquis ou de donné. Il y a des risques de fermetures d'usines, de délocalisations ou de fermetures d'exploitations agricoles », a-t-il ajouté.
« Arrêter de surcharger les agriculteurs de règles trop compliquées »
L'ancien ministre de l'Agriculture de Nicolas Sarkozy, qui a officialisé lundi sa candidature à la présidence de l'Ump, pense qu'il faut « assumer la réduction du coût du travail et le transfert du financement de la protection sociale sur la Tva (...) assumer une simplification des règles, une simplification des normes pour arrêter de surcharger les producteurs, les Pme, les Tpe, les industriels et les agriculteurs de règles trop compliquées ».
Il a poursuivi: « Tout ce qu'a fait l'Union européenne depuis des années, malheureusement, c'est de défendre le consommateur en allant chercher le prix le plus bas possible, même si le produit est réalisé à 5.000 km de chez nous. L'obsession des gouvernements nationaux, comme de Bruxelles, doit être de se demander comment sauver l'emploi en France, les producteurs, et les aider à se développer. »
Bruno Le Maire a par ailleurs publié lundi son « nouveau pacte économique », où il se dit favorable à la redéfinition du rôle de l'Etat, la réduction des dépenses publiques et la sortie « une bonne fois pour toutes » des 35 heures.
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