 Charles et Jean-Charles Doux étrillent « le prix dérisoire » des offres du consortium, qui entraîneront en outre « une baisse très importante de la production ». (© Terre-net Média) |
Dans une lettre en date du 13 juillet dont l'Afp a obtenu une copie, le Pdg du groupe Charles Doux et son fils, directeur général, Jean-Charles Doux, proposent aux éleveurs « d'entrer au capital du groupe sous la seule condition d'adoption du plan de continuation que nous présenterons ».
« Pour des raisons techniques, le plan ne pourra être présenté qu'à partir du 15 octobre 2012 et nous ferons une proposition concertée pour l'apurement du solde de votre créance », expliquent les deux signataires.
« Nous vous proposons de désigner un ou plusieurs représentants qui auront accès à toutes les informations financières et qui participeront avec nous à l'élaboration du plan », promettent les dirigeants réputés pour leur discrétion dans leur gestion. Evoquant l'épineux problème des arriérés, ils proposent, « pour pérenniser nos activités communes », le « paiement de 50 % des créances arriérées des éleveurs au plus tard au 30 septembre 2012 », à condition que le tribunal de commerce de Quimper poursuive la période d'observation du 30 juillet au 31 décembre 2012.
Une restructuration du pôle frais évoquée
Le tribunal doit se prononcer sur la question à l'issue de l'audience du 27 juillet prochain. « Pendant la période d'observation, nous paierons vos prestations au comptant », promet également ce courrier. S'agissant de « l'avenir », le groupe assure pour l'exportation « une poursuite d'activité au moins équivalente au volume d'activité antérieure ». Il évoque une « restructuration » du pôle frais (abattage et découpe de volailles fraîches) tout en souhaitant trouver avec les éleveurs concernés « une solution qui maintienne leur outil de production ».
Avant la présentation de ce plan « permettant d'assurer la pérennité du groupe et de l'ensemble de l'activité amont », Charles et Jean-Charles Doux étrillent « le prix dérisoire » des offres du consortium, qui entraîneront en outre « une baisse très importante de la production », conduisant à la « fermeture de 400.000 m2, soit plus de 200 élevages, et un allongement significatif des vides sanitaires ».
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