 « Le caractère indispensable du transport routier impose un traitement similaire à celui des éleveurs, ainsi qu'un soutien financier immédiat », insiste la Fntr. (© Terre-net Média)
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« Les entreprises de transport routier amont (transports de vif et d'aliment principalement) ne sont plus en capacité de faire le plein de leurs cuves à carburant, compte tenu des exigences des pétroliers, à savoir : paiement comptant, demandes de caution ou de garantie complémentaires », explique un communiqué émanant de la Fntr (Fédération nationale des transporteurs routiers) Bretagne.
« On a le cas concret d'un transporteur dont la carte de carburant est bloquée, faute de pouvoir verser une caution pharaonique et qui ne peut ramasser les poussins », a indiqué à l'Afp Anthony Rouxel, délégué régional Fntr. Les transporteurs du groupe Doux emploient environ 1.000 chauffeurs et détiennent « pour près de 8 millions de factures impayées ». « C'est pourquoi les activités vont s'arrêter progressivement (dès mardi) en fonction des stocks de carburant disponibles dans les entreprises. L'absence de trésorerie liée à la créance les précipite dans cette situation », explique le communiqué.
« Le caractère indispensable du transport routier impose un traitement similaire à celui des éleveurs, ainsi qu'un soutien financier immédiat », insiste la Fntr. Basé à Châteaulin (Finistère), le groupe Doux a été placé en redressement judiciaire le 1er juin. Une douzaine d'offres de reprise ont déjà été présentées aux organisations syndicales et le groupe lui-même a annoncé la préparation d'un "plan de continuation" de l'activité.
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