 Evolution des prix agricoles sur 2012/2021. (© Ocde/Fao) |
L'Ocde réactualisé ses prévisions pour l’agriculture mondiale pour 2012/2021. En
production laitière, les gains de production du secteur à l’échelle mondiale devraient être majoritairement (70 %) imputables aux pays en développement, en particulier à l’Inde et à la Chine. D’après les projections, le total de la production laitière des pays en développement dépassera celui des pays développés à partir de 2013. Le taux de croissance moyen de la production laitière pour la période de projection est estimé à 2 %, soit à peine moins que les 2,1 % enregistrés pour la décennie précédente. Le
secteur laitier va rester parmi ceux pris en compte dans les perspectives affichant l’essor le plus rapide.
Après une correction à la baisse par rapport aux niveaux record de 2011, les prix en termes nominaux devraient s’élever de 2 % par an environ à partir de 2014, étant donné la hausse des coûts de production et la progression de la demande dynamisée par l’accroissement de la population et des revenus.
En termes réels (inflation déduit), il faut s’attendre durant la période de projection à une augmentation moyenne des cours mondiaux allant de 6 % (fromage) à 30 % (beurre) par rapport à la décennie antérieure.
La croissance des échanges devrait se poursuivre
La volatilité des prix va sans doute demeurer préoccupante pour les perspectives du secteur, étant donné l’étroitesse persistante des marchés laitiers, qu’il s’agisse des volumes de lait échangés ou du petit nombre d’acteurs de poids dans le commerce d’exportation.
La croissance des échanges récemment observée devrait se poursuivre, en particulier pour le lait en poudre ; par rapport à la période de référence 2009-11, pour le lait en poudre, écrémé et entier, les augmentations prévues atteignent respectivement 34 % et 30 %, tandis qu’elles représentent 27 % pour le fromage et 20 % pour le beurre. Les marchés du beurre vont rester étroits, les volumes ne dépassant 1 million de tonnes qu’à la fin de la période de projection.
Dans les pays développés, la consommation de produits laitiers n’augmentera sans doute que faiblement (exception faite du fromage), tandis que dans les régions en développement, la consommation de tous les produits est appelée à faire un bond de quelque 30 % par rapport à la période de référence. Celui-ci s’explique par l’accroissement démographique, l’élévation des revenus et l’influence grandissante des chaînes de grande distribution et des entreprises multinationales qui facilitent l’accès des consommateurs aux produits laitiers.
Organisation de coopération et de développement économique et la Fao
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