 L'épreuve de tonte sous l'oeil averti du juge. (© DR) |
Organisée le 4 juillet par le National sheep association (Nsa) à Malvern au Royaume-Uni, la
finale européenne des jeunes bergers a réuni 22 élèves, âgés de 16 à 24 ans, suivant une formation agricole dans les établissements de France, Ecosse, Pays de Galles, Irlande du Sud, Irlande du Nord et Angleterre.
Champions de la finale nationale des Ovinpiades des jeunes bergers au salon de l’Agriculture 2012 à Paris, Benjamin Piot, originaire de Néaux, élève au lycée agricole Etienne Gautier en Rhône-Alpes et Julien Pradeilles, originaire de Rebourguil, élève au lycée agricole de la Cazotte en Midi-Pyrénées ont représenté la filière ovine française à la finale européenne des Ovinpiades de jeunes bergers et tenter de remporter le titre de meilleur berger d’Europe.
L’équipe française se classe 3ème par équipe. Ils ont obtenu de très belles notes aux épreuves de manipulation et de quad ; la tonte, elle, s’est avérée plus délicate ! C’est un jeune anglais, Simon Turkington, qui a décroché la première place aux épreuves individuelles.
 Julien Pradeilles et Benjamin Piot représentaient la France. (© DR) |
Attirer les jeunes vers cette production
L’objectif de ce concours est de promouvoir le métier d’éleveur ovin et de susciter de nouvelles vocations auprès des élèves des lycées agricoles français mais aussi européens. Par ce concours, Interbev Ovins et l’ensemble de la filière ovine européenne souhaitent attirer les jeunes vers cette production au potentiel peu connu. En effet, dans une dizaine d’années, 63 % des éleveurs de brebis partiront à la retraite.
« Il est donc important de renouveler les générations car ils détiennent à eux seuls 43 % de la production moutonnière française, explique Interbev Ovin. Grâce au rééquilibrage des aides de Bruxelles, obtenu en février 2009, la conjoncture économique permet une installation sereine et optimiste. Il est donc crucial pour la filière de faire connaître ses atouts et son potentialité de production ». D’autre part, ce concours permet également de renforcer les liens intercommunautaires entre les pays européens à tradition moutonnière.
En France, les professionnels de la filière ovine, en partenariat avec l’enseignement agricole, sont réunis dans l’action « Reconquête ovine », pilotée par la Fédération nationale ovine (Fno) et financée par le ministère de l’Agriculture. « L’un des objectifs majeurs est de proposer une formation améliorée aux futurs éleveurs, une meilleure diffusion des acquis et des innovations et un appui technique mieux adapté aux nouveaux enjeux ».
 Et là, tout bascule ! (© DR) |
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