 Xavier Beulin, lors d'un point presse mercredi 11 juillet 2012, a expliqué la philosophie de l'offre de Sofiprotéol pour la reprise du groupe volailler Doux. (© Terre-net Média) |
Pour sauver le groupe Doux en redressement judiciaire, l’administrateur judiciaire a reçu sept offres de reprise. Parmi elles, celle déposée par un collectif emmené par Sofiprotéol. Lors d’un point presse mercredi 11 juillet 2012, Xavier Beulin, président de la Fnsea mais aussi patron du groupe financier et industriel, en a expliqué les enjeux.
Parmi les sept offres qui ont été posées sur la table, « celle de Sofiprotéol est la seule intégrant les trois dimensions du groupe Doux, à savoir le frais, l’export et les produits élaborés », a-t-il expliqué. Les autres offres, notamment celle de Tilly-Sabco, ne comprennent la reprise que d’une seule activité.
Pour le président de Sofiprotéol, il s’agit d’une offre « coordonnée », et non pas l’offre d’un consortium, « comme cela a pu être écrit dans la presse ». « Il s’agit d’une offre indivisible d’un pool de repreneurs qui s’engagent les uns envers les autres. Ce n’est pas l’offre d’une seule entité. »
Autour de Sofiprotéol, l’offre détaillée par Xavier Beulin réunit différents acteurs français de la filière avicole: Glon Sanders, Duc, Ldc, Terrena, Tilly-Sabco et Triskalia notamment.
Des salariés recasés dans les entreprises repreneuses ?
Sur le plan social, les critiques fusent, notamment de la part du ministre du redressement productif Arnaud Montebourg. jugées insuffisantes, y compris celle de Sofiprotéol. Les offres ne permettraient pas de pérenniser le maximum d’emploi. Xavier Beulin s’en défend pourtant. « Notre offre vise à conserver le maximum des 3.400 salariés du groupe Doux. Mais je ne peux pas dire qu’il y aura 100 % de reprise. »
Selon le syndicaliste, les entreprises du secteur associées à l’offre Sofiprotéol pourraient reprendre, en partie, les emplois qui n’auront pas été pérennisés au sein du groupe Doux. Ces entreprises pourraient alors avoir à recaser près de 1.000 personnes dans leurs différents sites.
Le syndicaliste a par ailleurs souligné les efforts consentis par les 800 éleveurs sous contrat avec Doux. « Si les salariés ont pu être payés, c’est grâce aux éleveurs qui supportent les créances depuis 4 à 5 mois. A court terme, il faut que les éleveurs soient assurés d’avoir un contrat. A plus long terme, nous devons nous projeter dans les 5 à 10 ans qui viennent. »
Les sept offres déposées sur la table sont actuellement à l’étude par l’administrateur Régis Valliot. A moins d’un report de sa décision, le tribunal de Quimper, qui instruit l’affaire, fera son choix le 23 juillet prochain.
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