 Selon la Fnpl, les éleveurs ont fait leur part de travail pour s'adapter aux mutations du marché laitier. (© Terre-net Média)
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Dans un communiqué, la Fnpl s’alarme de la situation délicate dans laquelle se retrouve de nombreux éleveurs « face à des entreprises qui disent ne plus être en mesure de les collecter. »
Selon la branche laitière de la Fnsea, les exemples d’entreprises qui stoppent la collecte laltière de manière brutale pour des raisons économiques se multiplient dans l’Est de la France, le Sud-Est, la Normandie, l’Auvergne ou le Sud-Ouest.
Face à ces situations de plus en plus nombreuses, le seul appel à la solidarité des acteurs de la filière, et plus particulièrement d’un autre collecteur qui pourrait prendre le relais de l’entreprise défaillante, ne suffirait pas.
Incapacité d’adaptation aux mutations du marché laitier
Pour la Fnpl, en acceptant un « tunnel » de prix avec l’Allemagne pour la détermination des tendances des marchés, les producteurs ont fait leur part de travail pour s’adapter aux mutations du marché laitier. « Les éleveurs ont fait leur part du chemin. Aux entreprises de faire le leur, notamment sur leurs coûts de production qui sont loin de l’optimum que l’on exige pour les producteurs de lait. »
Dans les prochains jours, Terre-net Média reviendra plus longuement sur ces arrêts de collecte laitière.
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Le syndicat dénonce ainsi l’incapacité de nombreux transformateurs à définir une stratégie à long terme pour d’adapter à ces mutations, notamment en matière de mix produit ou de perspectives à l’export pour conquérir les marchés émergents.
La Fnpl demande ainsi un diagnostic approfondi des forces et faiblesses de la transformation et exige un débat au sein de l’interprofession, entre les producteurs, la Fncl et la Fnil. « Il faut trouver des solutions. Il en va de l’avenir de nombreux producteurs de lait qui ont toujours envie de croire en leur métier, dans leurs entreprises et aux potentiels de la filière laitière. »
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