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 Au congrès des JA à Pontarlier, François Thabuis, juste élu président. (© Terre-net Média)
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Reçus une nouvelle fois par Stéphane Le Foll jeudi 28 juin, François Thabuis, le
nouveau président de JA, accompagné par le nouveau bureau du syndicat Jeunes Agriculteurs (JA), a défendu le dossier de l’installation pour lui donner une nouvelle dynamique. Aucune décision n’a été prise durant l’entretien d’une heure trente, mais chacun a appris à mieux se connaître.
L’entretien de la délégation de JA avec Stéphane Le Foll était en quelque sorte une piqûre de rappel au ministre, pour lui demander de défendre à Bruxelles l’idée de porter l’installation au premier pilier de la Pac. Le ministre de l’Agriculture a entendu la demande des représentants du syndicat. Selon lui, la Pac doit en effet être plus orientée vers l’installation des jeunes, en prévoyant dans le cadre de la convergence des aides, un bonus pour les jeunes.
Au niveau national, JA conçoit aisément qu’il faille réactualiser le dispositif d’installation actuel (Plan de professionnalisation actualisé) pour l’ouvrir à un public plus large, sans remettre en cause cependant la qualité de la prestation offerte aux porteurs de projets. Stéphane Le Foll envisage du reste la création de groupes de travail pour étudier le sujet.
En attendant, le dispositif Itrace, présenté par Guy Vasseur, président de l’Apca (Chambres d’Agriculture) mardi 26 juin, s’inscrit totalement, selon François Thabuis, dans les missions que doivent remplir les Chambres d’agriculture en accompagnant tous les candidats à l’installation, et pas seulement ceux qui optent pour une installation aidée en choisissant le plan de professionnalisation personnalisé.
Itrace et Ppp sont complémentaires
Mais comme les Chambres d’agriculture, JA rappelle que ces missions ne sont plus financées par le budget de l’Etat. Les huit millions d’euros versés aux ex-Adasea n’ont pas été transférés avec leurs missions à ces organisations. Aussi, la recherche de partenaires financiers par l’Apca est soutenue JA pour limiter aux candidats le coût de l’installation.
Mais si la compensation des crédits auparavant alloués aux Adasea n’est pas d’actualité, on peut imaginer que l’idée d’augmenter la taxe sur la conversion des terres agricoles, instaurée par la loi de modernisation de l’Agriculture, fait chemin et sa collecte apportera un peu d’argent frais pour les projets innovants pas encore suffisants. Mais cette mesure devra être accompagnée par d’autres pour réduire drastiquement l’artificialisation des terres agricoles.
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