 En mai 2012, la plupart des nappes souterraines ont pu se remplir grâce aux pluies nettement supérieures à la normale. (© Terre-net Média) |
Bien loin de leur situation critique d’il y a un an, les nappes d’eau souterraines, constamment suivies par le Bureau de recherches géologiques et minières, ont retrouvé de belles couleurs. Au 1er juin 2012, la moitié des réservoirs (49 %) affichent un niveau normal à supérieur à la normale. C’est le cas pour tout le quart sud-est de la France, pour le sud-est du Bassin parisien pour l’ouest du pays et pour plusieurs secteurs du Bassin aquitain.
Un tiers des niveaux (32 %) est orienté à la hausse et une grande partie (38 %) confirme une relative stabilité. 30 % des indicateurs présentent cependant des niveaux qui sont encore en baisse.
« Cette situation est le résultat des précipitations importantes qui ont marqué ce printemps 2012 et qui ont quelque peu amorti le déficit de recharge de la période hivernale », commente le Brgm.
Les cultures et prairies ont effectivement profité d’un mois de mai globalement pluvieux, surtout dans le sud où les pluies ont été abondantes en raison des orages. La moyenne nationale des précipitations pour le mois de mai est de 36,4 mm. Ce mois de mai 2012, il est tombé bien plus : 68,6 mm en moyenne !
Des situations néanmoins déficitaires en bassins parisien et aquitain
Si la situation s’améliore nettement dans de nombreux secteurs de la vallée du Rhône et dans les régions Languedoc-Roussillon, Poitou-Charentes, Provence-Alpes-Côte d’Azur et Centre, quelques situations déficitaires marquent encore le territoire, dans le Bassin parisien, dans certains secteurs du Bassin aquitain ou en Alsace.
Concernant les secteurs aux réserves d’eau très déficitaires, le Brgm cite notamment la nappe des sables du Maine ou de la craie de Touraine, ainsi que les nappes alluviales de la Garonne amont et de ses principaux affluents.
 Etat des nappes souterraines au 1er juin 2012. (© Brgm) |
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