 L'Apli et l'Office du lait demandent à la Fnpl de défendre une régulation européenne du lait, plutôt que de demander des aides en cas de nouvelle crise laitière, dans un contexte où l'Europe est bien endettée. (© Terre-net Média) |
L’Apli et
l’Office du lait, qui milite pour une
régulation européenne de la production laitière, assortie d’une organisation transversale des producteurs par région de production, estiment que la Fnpl, «
en défendant une “Pac anticrise” », reprend des thèmes portés par leur association depuis 2009 tant au niveau français qu’européen.
« Enfin consciente des effets d’un marché libéral, du coût généré par la gestion de la surproduction, la Fnpl emboîte le pas aux revendications de l’Emb », poursuivent les deux organisations.
Pour ces dernières, la crédibilité de la Fnpl, et plus largement de l’interprofession laitière, passe par une remise en cause de l’organisation de la filière laitière française. Associée à l’Opl, la branche laitière de la Coordination rurale et soutenue par la Confédération paysanne, l’Apli dénonce depuis plus d’un an « la contractualisation voulue par la Fncl et la Fnpl ».
« Une Pac anticrise incompatible avec la contractualisation »
La Fnpl, de son côté, propose que la réforme de la Pac intègre un dispositif préventif pour limiter le recours au stockage des produits laitiers excédentaires, et pour réduire les pertes de revenu des éleveurs consécutives à une baisse du prix du lait. Par un tel dispositif, les éleveurs qui s’engageraient dans un plan de réduction temporaire de leur production de quelques pourcents pour assainir le marché, seraient indemnisés.
L’Apli et l’Office du lait s’interrogent : « comment concilier des contrats avec obligation de produire et un engagement à diminuer son volume contractualisé en période de crise ? »
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