 Sur le centre-est du pays, les pluies et les orages se succèdent à un rythme effréné depuis le début du mois. (© Terre-net Média)
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Juin 2012 est déjà bien parti pour figurer parmi les plus arrosés sur certaines régions, notamment sur le centre-est du pays où pluies et orages se succèdent à un rythme effréné depuis le début du mois.
Lyon a, par exemple, déjà reçu 106 mm de précipitations ! Cela dépasse déjà la normale saisonnière... du mois entier (85 mm).
Le record à battre date de juin 1997 et ses 175 mm de précipitations dans le mois. Non loin de là, Ambérieu comptabilise déjà 123 mm d'eau (normale mensuelle : 85 mm comme à Lyon), soit environ quatre fois la normale sur les 12 premiers jours. La faute aux orages répétitifs et parfois forts de ces derniers jours sur la région.
Le double voire le triple des précipitations saisonnières habituelles
Du Bassin Parisien au nord du Massif central ou encore dans le Finistère, les précipitations très régulières (12 jours sur 13 !!) et parfois abondantes donnent également des cumuls assez conséquents. Il est déjà tombé 79 mm à Vichy (un peu plus du double de la normale), 59 mm à Châteauroux (le triple de la normale et déjà plus de pluie en 12 jours qu'au cours d'un mois de juin habituel : 49 mm), 59 mm aussi à Brest, ce qui représente exactement la quantité normale du mois entier. Il est par ailleurs tombé 45 mm dans la capitale, soit un peu plus du double du quota habituel.
Sur les autres régions, les cumuls pluviométriques "s'envolent" moins. Les excédents sont moins marqués, voire inexistants, avec par exemple : 26 mm à Saint-Brieuc (normale de 18 mm sur les 12 premiers jours de juin), 27 mm à La Rochelle (au lieu de 16 mm du 1er au 12 juin), 29 mm à Toulouse (normale 24 mm)... Le pourtour méditerranéen fait exception, puisque l'on retrouve des conditions beaucoup plus sèches qu'ailleurs : 12 mm à Perpignan et Marseille (normales 10 mm dans les deux cas), 8 mm à Toulon (normale 10 mm), 9 mm à Saint-Auban (normale 21 mm) et seulement 3 mm à Bastia (normale 16 mm).
Sécheresse ou pas ? Mais non, vous ne rêvez pas, la question se pose encore malgré tout ! Les pluies régulières de ces deux derniers mois ont mis fin à la sécheresse de surface ! Parfois saturés d'eau (centre-est de la France, ouest de la Bretagne, Val de Loire), les sols en surface retrouvent des réserves superficielles remplies à 75 % en moyenne sur la plupart des régions. Les Charentes, le Midi-Pyrénées et le pourtour méditerranéen conservent toutefois un sol assez sec en surface. Un temps durablement chaud, sec et ensoleillé pourrait rapidement asséché les sols (on pourrait alors passer de 75 à 0 % de remplissage des couches superficielles en une quinzaine de jours seulement). Toutefois, les sécheresses de surfaces sont assez fréquentes en France en été, et ne présentent donc pas de caractère exceptionnel.
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