Le contrat de professionnalisation conjugue avantages sociaux pour l’employeur et formation professionnelle pour le jeune salarié ou le demandeur d’emploi. Tour d’horizon.
|
|
Tout employeur assujetti au financement de la formation professionnelle continue peut conclure un contrat de professionnalisation. Il s’agit d’un contrat de travail en alternance à durée déterminée ou indéterminée. Le contrat de professionnalisation doit être écrit et peut comprendre une période d’essai. Il peut aussi être à temps partiel, à condition que la durée de formation soit respectée. A durée déterminée, il peut être renouvelé une fois sous conditions. Lorsqu’il arrive à échéance, aucune indemnité de fin de contrat n’est due.
Outre les aides accordées aux employeurs de salariés sous contrat de professionnalisation, une aide spécifique d’un montant de 686 € par accompagnement, et en année pleine, est accordée aux groupements d’employeurs.
Tuteur
L’employeur s’engage à assurer au bénéficiaire du contrat de professionnalisation une formation lui permettant d’acquérir une qualification professionnelle. Les titulaires des contrats de professionnalisation ne sont pas pris en compte dans le calcul de l’effectif du personnel sauf pour la tarification des risques d’accidents du travail et de maladies professionnelles. Il est possible de désigner un tuteur chargé d'accueillir et de guider dans l'entreprise le bénéficiaire du contrat de professionnalisation. Ce tuteur doit être volontaire et justifier d'une expérience professionnelle d'au moins deux ans dans une qualification en rapport avec l'objectif de professionnalisation visé.
Salarié à part entière
Le titulaire d’un contrat de professionnalisation est un salarié à part entière. À ce titre, les lois, les règlements et la convention collective lui sont applicables dans les mêmes conditions qu’aux autres salariés. La durée du travail incluant les périodes où le salarié est en formation ne peut excéder la durée hebdomadaire de travail pratiquée dans l’entreprise ni la durée quotidienne légale du travail. Les salariés bénéficient du repos hebdomadaire. La rémunération diffère selon l'âge du titulaire du contrat de professionnalisation et sa qualification (cf. tableau). Lorsque le salarié atteint 21 ans en cours de contrat, la rémunération est automatiquement réévaluée à compter du premier jour du mois suivant sa date anniversaire. Un accord de branche peut fixer des niveaux de rémunération minimaux supérieurs aux seuils fixés par les dispositions législatives et réglementaires.
|
Rémunération dans le cadre du contrat de professionnalisation |
||
|
Age du bénéficiaire |
Si qualification < bac professionnel |
Si qualification ≥ bac professionnel |
|
âge < 21 ans |
55 % du Smic |
65 % du Smic |
|
21 ans ≤ âge < 26 ans |
70 % du Smic |
80 % du Smic |
| 26 ans et plus |
Montant au moins égal au Smic ou à 85 % de la rémunération conventionnelle |
|
|
Les démarches à accomplir Le contrat de professionnalisation est à adresser à l’Organisme paritaire collecteur agréé (Opca) au titre de la professionnalisation, au plus tard dans les 5 jours qui suivent le début du contrat. Il est toutefois conseillé aux employeurs de déposer le dossier avant le début de l’exécution du contrat de professionnalisation, afin de s’assurer auprès de l’Opca de sa conformité et de la prise en charge des dépenses de formation. |

Les anomalies génétiques qui impactent le troupeau laitier français
Le Herd-Book Charolais propose un outil pour prévoir la longévité des vaches
Les élevages bovin viande bio rentables, malgré seulement 0,05 €/kg de plus qu’en conventionnel
« Nous avons investi 1,1 M€ pour avoir une vie normale »
Les députés adoptent une série d'amendements attendus par les agriculteurs
L'Union européenne veut renforcer le soutien aux jeunes agriculteurs
Savencia et Eurial réduisent ensemble leur empreinte carbone
Forte tension sur les engrais azotés : les prix flambent en Europe
Qui sont les gagnants et les perdants de la Pac 2023-2027 ?
Comment inciter les éleveurs à se lancer en bio ?