 Bernard Lannes, président de la CR, et Stéphane Le Foll, ministre de l'Agriculture, lors du point de presse à l'issue de leur entretien. (© Terre-net Média)
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Après la Fnsea, la CP et les industriels de l’Ania, Stéphane Le Foll poursuit ses entretiens avec les syndicats et les organisations professionnelles agricoles en recevant ce mercredi 6 juin Bernard Lannes, président de la Coordination rurale. Il était accompagné par François Lucas, vice président et les présidents des sections spécialisées (Opg et Opl entre autres) du syndicat.
Comme pour les deux précédents entretiens avec la Confédération paysanne et avec la Fnsea, Stéphane Le Foll a passé trois heures avec les responsables de la CR. «
C’est une première rencontre pour mieux se connaître, même si j’avais déjà fait la connaissance des responsables du syndicat à d’autres occasions », a déclaré le ministre de l’Agriculture sur le perron de l’hôtel de Villeroy.
« Mais c’est une première qu’un ministre nous reçoive dans un moment apaisé, à peine nommé, s’est réjoui Bernard Lannes. Il connaît l’Agriculture. La rupture avec le précédent ministre est déjà une réalité ». Au cours des trois heures d’entretien, a été passé en revue l’ensemble des sujets de l’actualité, mais surtout le déroulement des prochaines élections des représentants des Chambres d’agriculture et la contractualisation.
« Le château est prenable »
Il est évident que sur certains sujets, la Pac notamment, les points de vue divergent entre les responsables de la CR et le ministre de l’Agriculture, mais « la priorité de cette rencontre était d’avoir une discussion ouverte ». Et la longue culture d’opposition du ministre et des leaders de la CR à certaines idées majoritaires les rapproche en fait sur certains sujets. Bernard Lannes se satisfait ainsi que la contractualisation laitière soit revue. « Elle a été conduite à marche forcée personne ne sait combien de contrats ont été signés », a déclaré le président de la CR.
Pour les élections des Chambres d’agriculture, le ministre de l’Agriculture veillera à ce que la représentation syndicale soit plus démocratique au niveau des Chambres régionales d’agriculture. Les règes seront revues avec le passage au scrutin direct en 2020 au niveau des régions. Une remise à plat de l’ouverture des interprofessions telle que Xavier Beulin, président de la Fnsea, l’avait envisagée, sera aussi revue.
« Le château est prenable » si les règles sont revues. Aux prochaines élections professionnelles de janvier prochain, l’adversaire désigné de la CR est la Fnsea. « Il y a de la place pour trois syndicats, mais dans un paysage syndical rééquilibré ! », a défendu le président de la CR.
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