Quelle est la fiabilité des taureaux génotypés ? Quelques mois après la sortie des premiers taureaux indexés uniquement grâce à leur Adn, les chercheurs du projet Amasgen ont confirmé que les filles en production issues de ces mêmes taureaux correspondaient bien au profil génétique de leur père.
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L’Unceia, l’institut de l’élevage et l’Inra confirment la fiabilité du génotypage des taureaux laitiers. Une étude menée dans le cadre du projet Amasgen, compare les index génomiques sans descendance de juin 2010 et les index génomique de février 2011 avec au moins 30 filles en production issues des mêmes taureaux. Au total, 203 taureaux prim’holstein, 66 montbéliards et 40 normands nés entre 2005 et 2006 ont été étudiés. Pour l’indexation de février 2011, chacun possèdent entre 30 et 92 filles en production.
D’après les premiers résultats, l’étude confirme l’intérêt de l’efficacité de la sélection génomique dans les trois principales races laitières françaises. « La mesure des performances des premières filles, engendre une augmentation de la précision (coefficients de détermination ou CD) des index génomiques des taureaux étudiés de l’ordre de 0,10 pour chacun des caractères étudiés, explique les auteurs de l’étude. Cette augmentation de CD s’accompagne d’une évolution logique des index génomiques » (à la hausse comme à la baisse) .
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Résultats : Corrélations observées entre les index génomiques de juin 2010 et ceux de février 2011 sur les premiers taureaux génotypés et confirmés sur descendance.
62 à 75 % des taureaux connaissent une évolution d’Isu inférieure à 10 points après confirmation sur descendance. Le pourcentage de taureaux ayant une évolution d’index supérieure à 20 points d’Isu (supérieure à un écart-type génétique) reste faible et toujours inférieur à 7 %.
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