 Lors de ces réunions, Les éleveurs échangent autours de sujets techniques et mettent en avant leurs expériences et leurs réussites pour en faire bénéficier tout le groupe. (© DR)
|
« C’est la deuxième réunion à laquelle je participe, indique Thierry Loste, éleveur laitier à côté de Pau. C’était enrichissant de discuter avec d’autres éleveurs. Il n’y avait pas forcément de thèmes définis à l’avance, nous avons par exemple échangé sur le logement des animaux, car un des éleveurs avait un projet en tête. D’autre part, je n’ai pas spécialement perçu d’intérêt commercial de la part de Sanders », poursuit-il.
Roger Le Guen : « Les agriculteurs sont les mieux placés pour parler de leurs problèmes »
Pour convier les éleveurs à échanger sur l’avenir de leurs productions, « quoi de plus emblématique que le site du Futuroscope, lieu symbolisant le futur, l’innovation et le progrès », fait remarquer Cyr Le Paih, responsable de la formation chez Sanders. Le savoir et savoir-faire de chacun permet d’enrichir les débats et de trouver des réponses aux questions et problématiques d’élevages.
« Le monde évolue, l’agriculture évolue, et nous progressons plus vite en mettant en commun nos savoirs », a expliqué le sociologue Roger Le Guen, lors de son intervention sur les changements du métier d’agriculteur. « Les agriculteurs sont les mieux placés pour parler de leurs problèmes. Il serait donc normal qu’ils puissent être plus souvent au cœur des processus d’innovation pour progresser plus vite et mieux ».
Bernard Mahé : « trouver des solutions pour faire progresser nos éleveurs »
Pour l’année 2011, se sont tenus 48 « groupes de progrès » sur toute la France et dans différentes productions animales. Environ 350 éleveurs se sont prêtés au jeu des « éleveurs d’idées » sur des thématiques variées telles que « la démédication en élevage », « comment produire le lait de demain ? », ou encore « comment gagner sur le coût de production en engraissement ? ».
Pour Bernard Mahé, directeur de Sanders, « l’objectif de ces journées est d’accompagner le monde de l’élevage et de trouver des solutions pour faire progresser nos éleveurs, avec en ligne de mire trois enjeux majeurs : être compétitif dans une agriculture internationale, s’adapter à la demande sociétale en termes d’environnement, de médication, de bien être ou de sécurité, et enfin, améliorer la qualité de vie de nos éleveurs par un revenu et un confort de travail supérieur ».
L’Europe cède sa place à l’Amérique du Sud sur le marché des broutards au Maghreb
Au Gaec Heurtin, l’ensilage de maïs 2025 déçoit avec seulement 9 t/ha
FCO : le Grand Ouest en première ligne
Le vêlage 2 ans n’impacte pas la productivité de carrière des vaches laitières
Le biogaz liquéfié, une solution pour les unités de cogénération dans l’impasse
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
Quelles implications environnementales de la proposition de l’UE pour la Pac ?
L’agriculture biologique, marginalisée d’ici 2040 ?
Pourquoi la proposition de budget de l’UE inquiète le monde agricole
Matériel, charges, prix... Dix agriculteurs parlent machinisme sans tabou