 L'eye tracking, fortement utilisé en développemnt web et en communication, pourrait devenir un outil de recherches primordial dans la conception des machines agricoles (© Terre-net Média)
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Lors de notre dernier voyage de presse avec John Deere, l’une de nos étapes nous a permis de découvrir le centre de recherches et d’innovations situé à Moline, juste à quelques pas du siège mondiale de la marque. L’occasion de partager quelques uns des axes de recherche. A l’instar de cette équipe d’ingénieurs qui travaillent sur l’attention du conducteur de tracteur versus l’automatisation des taches de celui-ci.
Ainsi en réalisant une étude par eye-tracking, c’est à dire en évaluant où se positionne le regard d’un chauffeur, ceci sur un tracteur équipé d’autoguidage tractant un semoir, il résulte les choses suivantes :
- seulement 6 % sur l’avant ;
- 24 % sur le moniteur d’autoguidage ;
- autant, soit 24 %, sur son Smartphone ;
- 16 % sur son outil et son travail ;
- seulement 1 % sur le moniteur relatif au tracteur ;
- et enfin 28 % sur le reste des commandes.
Des chiffres, certes relevant d’une situation donnée, mais significatifs. Pour un tractoriste, il est ainsi très intéressant de constater que l’interface tracteur – utilisateur doit être des plus intuitives pour permettre à l’utilisateur de survoler le tableau de bord en seulement 1 % du temps. A la nuance près que l’étude ne dit pas si ces 1 % résultent d’une intuitivité de l’interface ou réellement d’un reste de temps !
John Deere étudie l’activité cérébrale de ses chauffeurs
Il est également très intéressant de constater la part d’attention allouée à son Smartphone : 24 %. Et par conséquent pour le tractoriste, il devient intéressant d’étudier ce que consulte l’utilisateur sur son Smartphone, afin d’étudier éventuellement l’intégration de nouvelles fonctionnalités dans les interfaces tracteurs ou consoles. (météo, mail, cours et marchés…).
 Recherche cobayes, des volontaires ? (© Terre-net Média) |
La seconde partie de l’étude, concerne encore le chauffeur, mais cette fois ci sur un aspect cérébral. Parfaitement, vous avez bien compris, John Deere étudie l’activité cérébrale de ses chauffeurs. La raison est simple. Comme le montre l’échelle d’attention allant du rouge au vert, il y a des fluctuations d’attention chez un chauffeur en fonction de son environnement. Et par environnement il faut comprendre degrés d’automatisation des commandes du tracteur. Partant de là, le constructeur travaille au bon équilibre entre un niveau d’attention convenable du chauffeur et le niveau d’automatisation des taches du chauffeur.
 Restez dans le jaune et vert ! (© Terre-net Média)
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L’histoire ne dit pas si tout le monde a la même faculté d’attention ?
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