 Nicolas Sarkozy, le 5 avril 2012 présentant la « Lettre au peuple français » : « Il n’est rien de plus beau en démocratie que l’amour de son pays dont témoigne chaque bulletin de vote glissé dans l’urne le jour d’une élection ». (© Ump) |
«Une norme en plus, deux normes en moins. »
« Il faut libérer les énergies. Nous avons atteint le seuil maximum de normes dans notre pays. Les projets sont découragés avant même d’être engagés. On a remplacé la confiance par la suspicion permanente, la responsabilité par la réglementation tatillonne, l’esprit d’initiative par l’aversion au risque. Il faut libérer les créateurs, les artisans, les commerçants, les entrepreneurs individuels, les Pme de l’excès des normes. Je propose
une règle simple : chaque fois qu’un ministre voudra créer une nouvelle norme, il devra m’en proposer deux anciennes à supprimer. Cette règle vaudra au niveau national et au niveau européen. »
« Les territoires ruraux ont du potentiel. »
« Nous avons besoin de la ruralité. C’est là que l’identité de la France trouve ses racines. C’est l’intérêt de notre économie d’avoir une agriculture puissante. Ses réussites ont été majeures au cours des années récentes. Et c’est la seule façon de conserver nos paysages, par ailleurs si beaux et si divers. »
« De plus en plus de Français s’installent en milieu rural. Ces territoires ont du potentiel. Il faut donc également libérer les énergies de la ruralité, donner aux Français des zones rurales les moyens de réussir leurs projets. »
« Je suis pour une adaptation des normes au milieu rural, chaque fois que cela est possible, chaque fois que cela est nécessaire. Pour toute réforme qu’il proposera, chaque ministre devra se poser la question de règles spécifiques pour le monde rural. »
« La couverture du territoire en numérique à très haut débit est déterminante pour les entreprises, mais aussi pour la vie quotidienne des habitants des territoires ruraux. Il faut en accélérer la concrétisation. Cela implique une mutualisation des ressources entre les territoires urbains si facilement desservis et les territoires ruraux trop peu denses pour assurer aux opérateurs des conditions économiques rentables. »
« Pas un territoire ne doit être privé de l’accès aux personnels de santé, ce qui suppose de doubler le nombre des maisons de santé pluridisciplinaires, qui permettent aux médecins de se sentir moins seuls en travaillant au même endroit. »
« L’écologie améliore nos conditions de vie et crée des emplois. »
« L’écologie est un sujet trop important pour être l’otage du sectarisme et des alliances politiciennes. Le changement climatique est l’autre mutation majeure de notre temps. Il faut donc résolument protéger l’environnement. »
« Nous avons demandé à nos agriculteurs d’adopter des méthodes de production plus respectueuses de l’environnement. C’est l’intérêt de leur santé tout autant que celui de la préservation des équilibres écologiques. Tout ce qui améliore la qualité de notre environnement doit être poursuivi et la modification de nos pratiques doit continuer à être encouragée. Nos conditions de vie n’en seront que meilleures. »
« L’écologie ne doit pas être l’ennemie de la croissance : prôner la décroissance, c’est condamner au désespoir tous ceux qui ont tellement de difficultés pour vivre aujourd’hui. L’écologie peut au contraire être la matrice de l’invention d’une nouvelle économie, faite de qualité, de sobriété et de proximité. L’écologie peut et doit rimer avec le travail et même avec l’industrie. L’écologie est source de croissance, de nouveaux emplois et de progrès pour tous. »
« Il faut adapter notre fiscalité pour protéger nos emplois industriels »
« Nous avons épuisé toutes les solutions alternatives : les entreprises compriment- les salaires vers le bas, les exonérations de charges sont multiples, nous n’allons pas réduire les prestations sociales. Il faut donc engager un changement plus structurel en transférant sur la Tva une partie du financement de la protection sociale qui pèse sur le travail. Les prix n’augmenteront pas car le coût de revient des produits baissera pour les entreprises. Les prix des biens les plus essentiels, taxés aux taux réduits de Tva, baisseront, car leur production bénéficiera de la baisse des charges. Mais seule la Tva au taux normal augmentera. Nos exportations seront plus compétitives. Les importations contribueront au financement de notre protection sociale. C’est la solution d’avenir. »
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