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 Bruxelles a jugé l'embargo russe injustifié, le virus de Schmallenberg ne touchant pas les porcs vivants. (© Terre-net Média)
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« On va reprendre les importations, mais pas de tout le monde », a dit Sergueï Dankvert, le chef de l'Agence fédérale russe de contrôle vétérinaire (Rosselkhoznadzor), lors d'une conférence de presse à Saint-Pétersbourg (nord-ouest de la Russie). Il a expliqué que pour que l'embargo soit levé, les pays européens devaient démontrer qu'ils disposent d'un système fiable de contrôle sur la sécurité des exportations. «
Nous allons revoir (notre position, ndlr)
pour le Danemark, ils travaillent efficacement », a-t-il dit, ajoutant que les importations en provenance d'Espagne pourraient aussi reprendre, sans toutefois préciser quand.
La Russie a suspendu mardi les importations de bétail à cornes et de porcs vivants en provenance de l'UE, officiellement en raison de la propagation dans les élevages européens du virus Schmallenberg, qui entraîne des malformations congénitales chez les animaux. En annonçant cette mesure, Rosselkhoznadzor avait notamment fustigé « l'absence de contrôle des exportations d'animaux de la part des services compétents de la Commission européenne ». Bruxelles a jugé cette mesure « disproportionnée » et « injustifiée », et souligné que le virus de Schmallenberg ne touchait pas les porcs vivants.
Le virus, identifié pour la première fois en novembre en Allemagne, dans le village de Schmallenberg, d'où son nom, a été repéré aux Pays-Bas puis en Belgique, en France, au Royaume-Uni et en Italie. Il est relativement bénin pour les animaux adultes : fièvres, diarrhées, diminution de la production de lait. Mais il est particulièrement dangereux quand il atteint des femelles pendant la gestation, car il provoque de graves malformations des foetus, voire des avortements.
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