 Henri Brichart, président de la Fnpl au Sia 2012. Il mettra fin à ses fonctions dans les prochaines semaines. (© Terre-net Média)
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La profession, secouée en 2009 et 2010 par des crises à répétition en raison d'une
baisse des prix du lait, a connu un redressement des marchés, mais doit faire face à une réorganisation en raison de la fin des quotas prévue dans trois ans.
La France prête pour la disparition des quotas
Le ministre de l'Agriculture, Bruno Le Maire, qui doit se rendre jeudi au congrès, a estimé que la France était « prête » à cette disparition, dans un entretien paru mercredi dans L'Est Républicain. « Nous avons changé les règles de développement de la filière en procédant par bassins de production, nous avons mis en place les contrats laitiers qui doivent permettre de donner de la visibilité aux producteurs sur leurs revenus », estime le ministre. « Nous avons mis en place une régulation européenne du marché laitier avec l'adoption du paquet de lait, mis en place à l'initiative de la France, qui doit permettre aux producteurs d'affronter d'éventuelles crises économiques avec la protection de l'Europe », ajoute-t-il.
Les éleveurs pointent en revanche les charges élevées ou le manque d'investissement dans les usines. La Fnpl avait par ailleurs intenté au début du mois de mars une action en justice contre le géant Lactalis, estimant que certaines clauses de la proposition qui leur était faite étaient « préjudiciables ». Le gouvernement français a en effet imposé la signature d'un contrat entre les industriels et leurs fournisseurs que sont les producteurs de lait, dont l'objectif est de sécuriser les revenus des paysans.
La Fnpl a choisi la Meuse pour tenir son congrès, notamment parce qu'elle a la particularité d'avoir une seule coopérative laitière pour l'ensemble du département.
La rédaction de Terre-net Média vous donne rendez-vous très prochainement sur Elevage-net.fr pour analyser et décrypter les moments forts du 68ème congrès de la Fnpl.
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