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38.137, c’est le nombre de tracteurs agricoles immatriculés sur la France en 2011. Soit une augmentation de 21,8 % par rapport à 2010. Le marché est donc revenu à sa moyenne (sur cinq ans) ! Les tractoristes s'en réjouissent, tout comme le reste des constructeurs. Car le
marché du tracteurreste un très bon indicateur pour l’ensemble de la filière des agroéquipements.
12.697 tracteurs agricoles soit 33 % de fluctuation depuis 2007
Petit retour en arrière... 2008 année record avec 44.010 immatriculations. Autre année, 2010, record également, mais avec seulement 31.313 immatriculations; l’équivalent de 33 % de fluctuation par rapport à la moyenne de ces cinq dernières années (environ 38 200 tracteurs agricoles), soit une amplitude de 12.697 unités ou encore les immatriculations réunies de John Deere et de Claas l’année dernière !
86 % des départements ont vu leurs immatriculations augmenter en 2011
D’un point de vue départemental, les plus fortes hausses ont été observées dans l’Orne (+ 50,1 %), l’Indre-et-Loire (+ 49,6 %) et l’Eure-et-Loir (+ 49,3 %). A contrario, certains départements, malgré la hausse générale de 21,8 %, sont restés sur une tendance négative. C’est le cas notamment de la Creuse (- 12,5 %) l’Essonne (- 25 %) ou encore la Haute-Corse (- 26,6 %).
 Variation des immatriculations de tracteurs agricoles entre 2010 et 2011 (© Terre-net Média) |
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Un peu plus de 50 % des départements suivent la tendance nationale depuis 2007
Avec des amplitudes importantes ces cinq dernières années, le marché s’adapte. Par exemple, les constructeurs travaillent à rendre plus flexibles leurs chaînes de production. Mais qu’en est-il sur le terrain ? Ces amplitudes d’immatriculations se répercutent-elles de manière uniforme ? Nous avons ressorti les chiffres des cinq dernières années par département afin d’en observer les variations (cf. tableau ci-desssous).
Pour 50 % des départements, les tendances de ces 5 dernières années ont été identiques au marché national, notamment avec un pic en 2008 et un creux en 2010.
Plus inquiétant, la Creuse, la Corrèze et la Haute-Vienne affichent une tendance négative depuis 5 années consécutives.
Du côté stabilité, l’Ardèche, les Hautes-Alpes, la Dordogne, la Loire-Atlantique, la Lozere, la Nièvre, le Haut-Rhin, la Saône-et-Loire et la Haute-Savoie se distinguent avec moins de 20 % de fluctuations (0 carré bleu) par rapport à la moyenne 2007-2011.
Enfin, côté instabilité, ce sont les départements de la Charente-Maritime, la Loire, les Deux-Sèvres, la Vienne, ainsi que les départements d’Ile-de-France, qui se distinguent par des fluctuations de leur marché supérieures à 65 % sur les cinq dernières années (4 carrés bleus).
NB : le tableau ci-dessous reprend les immatriculations de chaque département français depuis 2007. Ces statistiques sont complétées par un graphique les illustrant et un indicateur de stabilité (pas de carré bleu : « trés stable », à l'inverse quatre carrés bleus : « très instable »). Cet indicateur est basé sur l'amplitude de la valeur maximum et minimum par rapport à la moyenne des immatriculations de chaque département entre 2007 et 2011. Ainsi, le marché global français (1 carré bleu) est moyennement stable dans la mesure où il a fluctué de 33 % sur les cinq dernières années.
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