 François Hollande juge possible un effort limité pour les retraites agricoles. (© DR)
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« Dans le débat sur la Pac », François Hollande veut «
d'abord garder un niveau, le plus élevé possible, sur le plan budgétaire ». «
Je n'ai pas compris pourquoi la France s'était placée sur la même position que l'Allemagne et la Grande-Bretagne sur la stabilité du budget européen », ajoute-t-il. Il veut aussi «
pour cette future Pac une dimension économique de soutien des productions et des prix et donc renforcer les mécanismes d'intervention ».
« La culture des Ogm n'a pas sa place en France telle que proposée »
Et « le troisième principe repose sur la dimension agro-environnementale que nous voulons donner à cette future Pac ». Défendant « un modèle productif, fondé sur la diversité et le développement durable », il juge que « ce serait une grave erreur de vouloir opposer environnement et agriculture. L'environnement est un levier de croissance et l'agriculture française est l'une des plus soucieuses au monde du respect des normes sanitaires et des règles agro-environnementales », estime-t-il.
Le candidat se déclare « lié par l'obligation d'atteindre l'objectif de moins 50 % de pesticides d'ici 2018 » fixé par le Grenelle de l'environnement. Il affirme que « la culture des Ogm n'a pas sa place en France telle que proposée », mais accepte les recherches sur les Ogm « en sites confinées ».
Son ministre de l'Agriculture devra « d'abord connaître le métier et le travail de nos exploitants »
François Hollande va « rencontrer en mars les principaux responsables de la grande distribution » pour leur dire que s'il est élu, il fera « en sorte qu'il y ait un contrat moral, qui devra être vérifié régulièrement, entre la grande distribution et les producteurs ». Dans cette optique, « les producteurs doivent s'organiser pour contractualiser, ils auront plus de poids ». Par ailleurs, M. Hollande juge possible « un effort limité » pour « l'amélioration des retraites agricoles, et notamment celles des conjoints ».
Enfin, en cas de victoire, son ministre de l'Agriculture devra « d'abord connaître le métier et le travail de nos exploitants », « être lié à un territoire et promouvoir la ruralité ». « Enfin, il doit bien connaître les mécanismes européens pour être le ministre idéal ».
Dans un entretien également paru dans Agra-Presse, ainsi que la France agricole, le chef de l'Etat Nicolas Sarkozy a jugé qu'il y avait « trop de suspicions » concernant les agriculteurs en matière d'environnement et souhaité une « simplification » des contraintes qui leur sont imposées.
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