Les Prim’holsteins de l’Earl Gobertière ne retiennent pas, et le pourcentage de réussite en première IA est descendu à 15 %. Quelques jours après notre visite avec le vétérinaire du Gds, les résultats des analyses sont connus.
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D’après le vétérinaire du Gds 35, « pour améliorer la reproduction, il faudra travailler en priorité sur l’alimentation, notamment lors du tarissement. Il est possible que la ration manque de fibrosité. Il serait souhaitable de favoriser l’ingestion de fourrages grossiers, en distribuant du foin après la traite par exemple. Le plan de complémentation individuel devrait être allégé pour les vaches fraichement vêlées.
Il faudrait également éviter de rentrer les taries dans le troupeau quinze jours avant le vêlage, car l’alimentation des laitières est trop riche en minéraux pour des animaux en fin de gestation. D’autre part, la case des vaches taries est assez exiguë ; il se créer alors une concurrence alimentaire selon la hiérarchie de chacune. Certaines s’engraissent, tandis que d’autres peinent à accéder aux cornadis. »
Positives à la fièvre Q
Une quinzaine de jours après notre passage à l’Earl Gobertière, les résultats des analyses de maladies infectieuses sont tombés. La néosporose, suspectée par l’éleveuse, ne semble finalement pas affecter une majorité du troupeau, car une seule génisse sur les dix animaux analysés s’avère positive à la néosporose. Il faudra donc la réformer. Par contre, trois vaches sur cinq se révèlent positives à la fièvre Q.
La bactérie responsable de la fièvre Q se transmet par voie respiratoire. Elle cause des avortements et des métrites. « L’éleveuse n’avait pas signalé de cas de métrites suite aux vêlages, mais on ne les remarque pas toujours à l’œil. Ces infections de l’utérus sont souvent peu visibles, explique Thomas Aubineau, vétérinaire au Gds 35. Il n’y a apparemment pas de génisses séropositives à la fièvre Q, mais elles risquent de se contaminer une fois rentrées dans le troupeau. »
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