 Dans le Gers, les indemnités ne couvrirait que 20 à 30 % du coût réel de la sécheresse supporté par les éleveurs. (© Terre-net Média)
|
Le Comité national de gestion des risques en agriculture (Cngra), réuni le 9 février 2012, a annoncé le versement, début février, du solde des indemnisations au titre dégâts causés par la sécheresse du printemps 2011. 220 M€ ont ainsi été versés aux agriculteurs, selon un communiqué du ministère de l’Agriculture.
Très attendu par de nombreux agriculteurs dont la trésorerie a été sévèrement mise à mal par l’achat de fourrages de substitution, le versement de ce solde reste très inférieur au coût réel de la sécheresse supporté par les éleveurs.
Le Cngra a par ailleurs instruit de nouveaux dossiers au titre de la sécheresse qui a sévit en 2011, pour des productions spécifiques telles que la prune d’Ente ou la châtaigne. Il a ainsi donné un avis favorable aux demandes de reconnaissance de calamité agricole présentées par cinq départements : le Lot-et-Garonne, le Tarn-et-Garonne, le Gers, la Dordogne et la Gironde.
Le montant des indemnisations s’élève à 3,4 M€, avec un acompte prévu d’un M€. Pour les pertes sur les châtaignes, l’Ardèche, la Lozère et le Gard sont reconnus, pour un montant d’indemnisation s’élevant à 714.000 euros.
Après la sécheresse, les inondations
Enfin, le Cngra a traité les dossiers des départements du Sud de la France ayant subi des inondations en novembre 2011.
Pour les pertes de récoltes en cultures maraîchères et horticoles et pour les pertes de fonds avec des dommages aux sols et des ceps de vignes emportés, le comité a donné un avis favorable aux demandes d’indemnisation présentées par six départements : les Alpes-Maritimes, les Bouches-du-Rhône, le Gard, l'Hérault, les Pyrénées-Orientales et le Var.
Le Var, qui a subi deux grandes inondations en juin 2010 et novembre 2011 risquant de compromettre la pérennité de l’activité agricole, les taux d’indemnisation des exploitations doublement sinistrées sera majoré exceptionnellement de 25 %.
Pour les six départements concernés, le ministère de l’Agriculture annonce un premier acompte de 30 %, soit 1,5 M€, sur un montant total d’indemnisation de 4,9 M€.
« Ensiler 38 ha de maïs, c’est rentrer l’équivalent de 75 000 € de stock »
L’Europe cède sa place à l’Amérique du Sud sur le marché des broutards au Maghreb
Au Gaec Heurtin, l’ensilage de maïs 2025 déçoit avec seulement 9 t/ha
John Deere, Claas, made in France… À Innov-Agri, il pleut aussi des nouveautés
Maïs fourrage : « Un silo mal tassé monte rapidement à 15 % de freinte »
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
La « loi Duplomb » est officiellement promulguée
Quelle évolution du prix des terres 2024 en Provence-Alpes-Côte d’Azur ?
Quelle évolution du prix des terres en Bretagne en 2024 ?
Facturation électronique : ce qui va changer pour vous dès 2026