
Le candidat Modem à la présidence de la République s’inscrit aussi dans le débat sur la hausse de la Tva, en proposant d’affecter le produit de la collecte au budget de l’Etat. Dimanche 29 janvier, la décision d’augmenter de 1,6 % la même taxe en octobre prochain a ravivé les divisions entre les syndicats agricoles.
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Une chance pour le commerce extérieur de la France
Mais dans le secteur agricole, la part du travail dans le coût de production est particulièrement importante et François Bayrou en est bien conscient. C’est pourquoi, le secteur agricole n’est pas concerné par sa volonté de raboter les niches fiscales et sociales de près de 20 milliards d’euros d’ici trois ans. Autrement dit, revenir sur les allègements du coût du travail en agriculture ne fait donc pas partie de son programme. Et très prochainement, en dévoilant ses propositions pour l’agriculture, le président du Modem expliquera comment il envisage de renforcer ce secteur stratégique et comment il confortera la réduction du coût du travail agricole entamée par Bruno Le Maire, ministre de l’Agriculture, et le gouvernement.
Programme présdentiel de François Bayrou Parmi les 20 propositions « Contre le surendettement, tout pour l’emploi », deux impactent directement l’agriculture, secteur auquel François Bayrou, président du Modem et candidat à la présidence de la République, a rappelé être très attaché. Le président du Modem est du reste le seul candidat à la présidence fils d’agriculteur. |
Des syndicats divisés
Sont en revanche favorables à la Tva « sociale » ou « emploi », la Coordination rurale et la Fnsea tout en étant opposées sur la ligne à adopter. La CR défend depuis de nombreuses années la mise en place d’une Tva sociale d’au moins 5 % et l'Opg, sa section spécialisée, une augmentation de 10 %, pour financer l’ensemble du système de protection sociale. « Elle est la seule solution durable et équitable pour le sauver ». Aussi l’annonce présidentielle de la hausse de 1,6 point, censée prendre en charge une infime partie des charges sociales patronales, vient casser l’espoir que beaucoup mettaient dans une mesure indispensable pour sauver le modèle de protection sociale « à la française ». Par ailleurs, le syndicat redoute que seules les charges familiales patronales des salariés soient concernées par la mesure. Or selon Bernard Lannes, président de la CR, il est primordial que cette mesure soit étendue aux charges sociales des exploitants agricoles.
La Fnsea défend aussi ce point de vue auprès de l’Afp. Xavier Beulin, son président, « souhaite que cette mesure s'applique à tous les agriculteurs » et « pas seulement les salariés du secteur », alors qu’aucune précision sur le dispositif qui sera mis en place n’est à ce jour connue. Mais dans un communiqué paru le 30 janvier, le syndicat ne mentionne par cette revendication. Il se satisfait simplement des annonces de Nicolas Sarkozy même si le taux retenu est inférieur à sa revendication initiale de 3 %. « C’est un premier pas qui a été fait hier et qui va dans le bon sens. En effet, c’est bien vers une évolution du financement de la protection sociale que l’on se dirige ».
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