Quatre principales revendications de la Fnb pour être plus compétitif

Quatre principales revendications de la Fnb pour être plus compétitif

Pour rendre les exploitations bovines compétitives et les aider à répondre aux demandes du marché basé essentiellement à l'export , la Fnb a listé quatre revendications majeures. Elles portent sur l'autonomie fourragère, un nouvel appui technique, ainsi qu'une refonte des « plans sanitaires d'élevage » et de « modernisation des bâtiments ».

fnb élevage bovin
« Il est temps que les éleveurs s’approprient leur coût de production et de refaire des programmes de développement dans les exploitations pour accompagner la mutation des filières », a déclaré Pierre chevalier président de la Fnb. (© Terre-net Média)

Au niveau national, le nouveau catalogue de revendications de la Fédération nationale bovine est à l’image de la conjoncture des prix plus favorables de la viande. A quelques jours de son congrès qui se tiendra les 8 et 9 février 2012 en Alsace, la section spécialisée de la Fnsea s’appuie sur les conclusions d’un rapport de la commission des affaires économiques du Sénat pour rendre dans les prochaines années les producteurs de bovins viande plus compétitifs.

Ainsi elle demande l’évolution des dispositions réglementaires dans les quatre domaines. Au niveau environnemental, ses responsables souhaitent que le seuil des exploitations classées soit porté à 800 places contre 400 actuellement.

Pour ne pas risquer de perdre, comme par le passé, des marchés à l’export pour des raisons sanitaires, la Fnb souhaite qu’une action soit menée par rapport au coût du médicament vétérinaire. Et elle juge nécessaire de revoir les dispositions des Plans Sanitaires d’Elevage. Le doublement des prix des vaccins contre la Fco a conduit les éleveurs à moins vacciner leurs animaux, alors que la
France n’est pas à l’abri d’une nouvelle épidémie.

Doubler le plafond des investissements éligibles

Au niveau fiscal, il est temps selon Pierre Chevalier, président de la Fnb, de supprimer cet impôt archaïque qu'est la taxe foncière non bâtie (Tfnb). Et au niveau économique, il serait judicieux de réviser les modalités de financement des investissements des exploitations de mettre au point des dispositifs favorisant la transmission des exploitations. « Une évaluation du Plan de modernisation des bâtiments d’élevage sur la période récente, et une révision des modalités d’accompagnement des investissements des éleveurs sont primordiales », estime la Fnb. « Le plafond des investissements éligibles doit être doublé et le taux de subvention doit être renforcé. Les éleveurs demandent aussi qu’un groupe de travail profession- pouvoirs publics – établissements bancaires, soit enfin réuni afin de définir de nouvelles modalités ».

Au niveau européen

Par ailleurs, la sécheresse de 2011 a montré la vulnérabilité des systèmes herbagers et par conséquent la nécessité de rendre leur conduite plus flexible. La Fnb demande que la nouvelle réforme de la Pac leur donne la possibilité d’introduire les prairies permanente dans la rotation. Le verdissement des aides doit donc leur donner la possibilité d’être autonomes au niveau fourrager en les autorisant à produire des céréales et de récolter sur leurs terres au moins 50 % de la paille dont ils ont besoin pour leurs troupeaux.
Pour en savoir cliquer ici.

Enfin, la mise au point d’un appui technique orienté vers l’analyse et l’optimisation des coûts de production s’impose, selon la section spécialisée de la Fnb. « Il est temps que les éleveurs s’approprient le coût de production et de refaire des programmes de développement dans les exploitations pour accompagner la mutation des filières », a déclaré Pierre Chevalier président. Concrètement, la Fnb propose aux pouvoirs publics de viser l’objectif de 20.000 appuis techniques sur les trois prochaines années et renforcer les financements accordés par les Contrats de Plan Etat-Région.

Le secteur de l’abattage ne pourra pas non plus échapper à gagner en compétitivité. Le coût de la main d’oeuvre mis en avant occulte aussi des problèmes de surcapacité.

 

 

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Vaches, charolaises, U= France 7,05 €/kg net +0,06
Vaches, charolaises, R= France 6,92 €/kg net +0,08
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Colza rendu Rouen Rouen 465 €/t +3

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