La question du pâturage intégral ne se pose pas qu’en France, bien au contraire. Les chercheurs de la Haute école Suisse d’agronomie se sont penchés sur cette problématique en y ajoutant la composante vêlage groupé. Parmi leurs principales races laitères, quelle est la plus adaptée ?
La Haute école Suisse d’agronomie a comparé ces dernières années les trois principales races de vaches laitière Holstein, Tachetée rouge Suisse (croisement entre la Simmentale et la red hostein, proche de la Montbéliarde française) et la Brune suisse avec la Holstein néozéanlandaise.
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L'exemple de la Suisse « Les systèmes de production basés principalement sur l’herbe peuvent être très productifs. Ils sont économiquement viables et demandent peu de travail. Par contre lorsque l’on souhaite revenir à l’herbe, il est nécessaire que les vêlages soient groupés. Il faut donc faire les bons choix en matière de sélection. C’est pourquoi je pense que ces résultats peuvent intéresser les éleveurs français et les chercheurs », explique Valérie Piccand, de la Haute école Suisse d’agronomie pour légitimer la présentation de cette étude en France durant les Journées de 3R en décembre dernier. |
D’après Valérie Piccand, de la Haute école Suisse d’agronomie, « si les éleveurs veulent s’assurer d’une bonne reproduction groupée, il faut choisir la tachetée rouge (production 5.300 kg/lactation). Par contre s’ils veulent avoir de meilleurs résultats de production, au niveau de la quantité et de la qualité du lait, il faut choisir la Holstein néozélandaise (5.600 à 5.800 kg/lactation). La Brune Suisse, a par contre la production la plus faible. »
« Maintenant dans un système à peu d'intrants, où il n’y aurait pas de vêlage saisonnier, les holsteins suisses sont adaptées. Elles produiront correctement même avec peu de concentrés. Mais il ne faut pas vouloir lui faire un veau chaque année. »
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