 De nombreux paramêtres ont été étudiés comme la croissance, le développement et le poids des organes, le enzymes dans le sang, etc... (© Terre-net Média)
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« Là, maintenant, le débat sur les Ogm d'un point de vue sanitaire est clos » a affirmé mardi à l'Afp, Agnès Ricroch, généticienne à l'Institut des sciences et industries du vivant et de l'environnement, AgroParisTech et professeur à l'Université Paris-Sud, qui a dirigé l'étude.
Son équipe, composée notamment d'éminents toxicologues, Alain Paris et Gérard Pascal, et biologistes, Jean-Baptiste Bergé et Marcel Kuntz, a épluché pendant un an les données de 24 études internationales réalisées par des instituts et organismes indépendants américain, brésilien, japonais et norvégien entre autres.
Il s'agit précisément de 12 études portant sur une période allant de plus de 90 jours à deux ans, et 12 autres études multigénérationnelles portant sur deux à cinq générations d'animaux.
L'aspect particulièrement intéressant de ce vaste éventail d'études vient non seulement du fait qu'il s'agit de pays différents, mais aussi sur la variété des animaux testés: poulets, souris, rats, chèvres et vaches, « tous des animaux de laboratoires », a ajouté Mme Ricroch. Ces bêtes ont été alimentées avec 33 % de plantes transgéniques commercialisées actuellement maïs, riz, soja, triticale (croisement de blé et de seigle) et pomme de terre dans leur régime selon le taux fixé par l'Ocde en 1998. « Les chercheurs ont regardé de nombreux paramètres: la croissance, le poids des organes, leur développement, les enzymes du sang, les organes de la reproduction, le pancréas, le cerveau, le coeur, un examen en long, en large et en travers », selon Mme Ricroch.
La conclusion de l'étude, permettant de dire que les Ogm ne sont pas nocifs d'un point de vue sanitaire pour les animaux, « c'est rassurant, car si on avait découvert le contraire cela aurait voulu dire que les recommandations faites par les toxicologues n'ont pas été suivies », a-t-elle ajouté. « Cela veut dire aussi que les évaluations que nous, toxicologues, demandons sur les Ogm sont bien faites et robustes », a-t-elle précisé, puisque aucune différence n'a été décelée entre l'équivalent nutritionnel des Ogm et des aliments non modifiés.
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