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 Les déjections bovines et porcines sont à la base du processus de production de biogaz. (© Terre-net Média)
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La
méthanisation permet de valoriser les déchets urbains, industriels et agricoles en une énergie renouvelable, sous forme de biogaz.
Celui-ci est alors soit brûlé pour produire de l'électricité ou de la chaleur, soit utilisé directement comme carburant ou injecté dorénavant dans les réseaux de gaz naturel.
Les textes réglementaires ont été publiés mardi au Journal officiel, d'autres le seront mercredi, a annoncé le ministère de l'Ecologie dans un communiqué.
200 installations en France contre plus de 3.000 en Allemagne
Le prix de rachat, compris dans une fourchette entre 45 et 125 euros/MWh sera versé en fonction de la taille de l'installation, du type d'unité de production et de la nature des déchets valorisés. La France ne dispose que de 200 installations de méthanisation contre plus de 3.000 en Allemagne, selon le ministère. Le renforcement du dispositif de soutien « va accélérer le développement de la filière et la création d'emplois dans ce secteur », selon Nathalie Kosciusko-Morizet. La méthanisation doit contribuer à atteindre lobjectif du Grenelle de l'environnement de 23 % dénergie renouvelable en 2020.
Elle doit atteindre une puissance électrique installée de 625 MW en 2020, et une production de chaleur de 555.000 tonnes équivalent pétrole par an. En mai dernier le gouvernement avait mis en place un dispositif d'aide à la production d'électricité produite à partir de biogaz. Le tarif de rachat avait alors été revalorisé de 15 à 25 % pour les petites et moyennes installations agricoles. Selon le ministère, cela doit permettre « de multiplier par quatre la production d'électricité à partir de déchets en 2020 ». A cette date, le soutien de l'Etat à la filière méthanisation sera de l'ordre de 500 millions d'euros par an, a encore indiqué le ministère.
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