 Paul de Montvalon, lors de l'Assemblée de l'office du lait à Avranches le 22 novembre 2011. (© Terre-net Média) |
« Le nerf de la guerre, c'est l'argent!» a-t-il martelé devant 800 producteurs venus s'informer à l'assemblée de
l'office du lait, sur l'avancée du projet de
contractualisation transversale initié par l'Apli.
« Sans argent, nous ne pourrons pas mettre en place la contractualisation des producteurs et nous serons tous morts», a-t-il insisté, soulignant l'interdépendance entre l'Apli, l'organisation de producteurs France Milk Board et l'office du lait. « Il faut cotiser à toutes les structures! L’office du lait et l’ensemble de notre projet ne pourra pas continuer sans vos cotisations. »
Paul de Montvalon a ainsi demandé à tous ceux qui s’intéressent à l’office du lait de payer leur cotisation pour financer la structure. « En 2012, cette cotisation sera de 50 € »
La conjoncture s’améliore, le nombre d’adhérents diminue
Par cet appel, le président de l’office du lait relaye indirectement les inquiétudes de Pascal Massol, ancien président de l’Apli, qui soulignait que l’office du lait ne représentait que 5 % des producteurs, un chiffre insuffisant selon lui.
André Lefranc, administrateur de l’Apli, confirme que le nombre d’adhérents de l’association est en baisse, sans toutefois donner de chiffres précis. « Quand la conjoncture laitière est bonne, les producteurs se préoccupent moins de leur avenir », regrette-t-il, tout en restant confiant : « Il n’y a aucune autre organisation qui réunit 5 % des producteurs. »
Evoquant la démission de Pascal Massol à la tête de l’Apli, André Lefranc explique : « Pascal Massol souhaitait que l’Apli conserve son caractère imprévisible. Or nous avons besoin de mieux structurer l’association pour proposer aux producteurs un projet de contractualisation et de filière cohérent. »
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