|
 L'apposition du logo VPF sur les produits charcutiers n'est appliqué que sur 38% des produits de marques nationales (© DR)
|
Les résultats de l’enquête mensuelle diligentée par le Syndicat national interprofessionnel des viandes confirment la faible application, par les enseignes de la distribution, de l’accord interprofessionnel du 15 décembre 2010 sur l’étiquetage de l’origine des produits charcutiers.
« L’application de l’accord avait atteint son niveau le plus bas en juillet et août 2011. Les résultats d’octobre 2011 confirment ce tassement, voire un recul », précise le Sniv dans un communiqué.
Sur le jambon cuit, qui a été contrôlé dans 15 enseignes de distribution en Ile-de-France, Rhône-Alpes et Normandie, l’application de l’accord reste aussi faible qu’en mars 2011 sur les produits « premier prix » et les marques nationales de charcuterie.
Les distributeurs, quant à eux, appliquent de moins en moins l’accord pour les produits vendus sous leur marque. Sur leurs étiquettes, l’origine des produits était mentionnée dans 83 % des cas en mars 2011. Elle ne l’est plus que dans 60 % des cas. Le logo Vpf n’est visible que sur 70 % de leurs produits, contre 80 % il y a six mois.
 Cliquez sur le tableau pour l'agrandir. (© Sniv-Sncp) |
Face à ce constat, «
il est urgent d’agir », lance le Sniv. Un appel lancé à la fois aux enseignes de distribution, mais aussi à ses propres adhérents.
Début novembre 2011, le syndicat dénonçait les critiques faites à son encontre par le comité régional porcin de Bretagne sur son non-respect des engagements pris, notamment en matière d’identification de l’origine. Les résultats de l’enquête du Sniv concernant l’étiquetage montre pourtant que les entreprises adhérentes du Sniv ont encore fort à faire pour respecter l’accord interprofessionnel.
Les anomalies génétiques qui impactent le troupeau laitier français
Le Herd-Book Charolais propose un outil pour prévoir la longévité des vaches
Les élevages bovin viande bio rentables, malgré seulement 0,05 €/kg de plus qu’en conventionnel
« Nous avons investi 1,1 M€ pour avoir une vie normale »
Les députés adoptent une série d'amendements attendus par les agriculteurs
L'Union européenne veut renforcer le soutien aux jeunes agriculteurs
Savencia et Eurial réduisent ensemble leur empreinte carbone
Forte tension sur les engrais azotés : les prix flambent en Europe
Qui sont les gagnants et les perdants de la Pac 2023-2027 ?
Comment inciter les éleveurs à se lancer en bio ?