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 Les status du Gef, enfin signés. (© Terre-net Média)
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Réunis au ministère de l’Agriculture en présence de Bruno Le Maire, ministre de l'Agriculture, ce mercredi 9 novembre 2011, Interbev, les familles de l’interprofession impliquées dans l’exportation et Coop de France bétail & viande ont signé les statuts de
création du Gef (Groupement d’export français) pour la filière bovine (animaux vifs, viande, génétique).
C'est chose faite !
Dans un communiqué adressé à la presse ce jour, Coop de France bétail & viande explique que le Gef « apportera aux opérateurs exportateurs une information économique sur les marchés potentiels. Il coordonnera et harmonisera les actions de prospection et de promotion sur les marchés mondiaux ».
Le syndicat ajoute également que « cette association, légère et réactive, qui ne se substitue pas commercialement aux opérateurs, permettra d’améliorer les performances et d’aider les exportateurs dans leurs opérations internationales. »
Pierre Chevalier, président de la Fnb (Fédération nationale bovine) avait le 17 octobre dernier bon espoir que tous les professionnels de la filière signent, c'est chose faite.
D'après l'Afp, les industriels, regroupés dans le syndicat national des industries de la viande (Sniv), sont toujours opposés à la création « de nouvelles structures qu'il faudra encore financer ». Ils sont surtout fermement opposés à l'exportation de bétail sur pied. Ils considèrent que « c'est exporter nos emplois, c'est mettre à terre l'industrie (les abattoirs, Ndlr), c'est tuer la filière », comme l'a déclaré en septembre devant les adhérents, Jean-Paul Bigard, président du Sniv.
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Satisfaction du ministère de l’Agriculture
Bruno Le Maire « mobilisera tous les moyens dont il dispose pour aider le Gef dans la concrétisation de ses projets ». Dans un communiqué adressé sitôt le Gef lancé, le ministre de l’Agriculture « se félicite de l’aboutissement de ce projet historique pour l’avenir de la filière bovine ». « Il a rappelé tout son engagement pour défendre les intérêts de l’élevage bovin français ». « Il a également rappelé que le Gef traduit la volonté partagée des acteurs de valoriser l’élevage bovin français et d’organiser stratégiquement, durablement et de manière coordonnée, la conquête des marchés porteurs en bovins vivants, viande et génétique bovine, ce qui valorisera l’ensemble de la filière et permettra d’améliorer les revenus des éleveurs ».
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