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 L'agriculture bretonne, c'est 35.000 exploitations et 68.000 actifs. (© Terre-net Média)
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« La profession agricole bretonne s'inquiète fortement des propositions formulées » car «
elles pourraient avoir des conséquences dramatiques pour le secteur de l'élevage », écrit, dans un communiqué, la Chambre régionale d'agriculture de Bretagne, appuyée par les syndicats agricoles majoritaires.
« Si elles sont adoptées en l'état, les propositions de la Commission Européenne conduiront à une perte importante des aides directes pour la Bretagne de l'ordre de 20 % », affirment les signataires. « La profession agricole bretonne est déterminée à faire en sorte que l'élevage redevienne une priorité européenne pour éviter qu'un des piliers de l'économie régionale ne soit mis à mal par cette nouvelle réforme de la Pac », poursuivent-ils.
« Soutenir l'activité des éleveurs »
Les agriculteurs bretons réclament notamment des « outils puissants de régulation des marchés (...), seuls capables de lutter contre la volatilité des prix ». Ils estiment aussi que « les futures aides directes doivent contribuer à soutenir l'activité des éleveurs ». « Ne raisonner qu'en termes de surfaces, en ignorant que l'agriculture bretonne d'aujourd'hui repose d'abord sur les agriculteurs eux-mêmes, est une perspective partielle », ajoutent-ils.
L'agriculture bretonne comprend près de 35.000 exploitations et compte 68.000 actifs, sans compter les emplois induits. La Commission européenne a proposé le 12 octobre de conditionner une partie des aides au respect de l'environnement et de rendre la politique agricole commune plus équitable en plafonnant les subventions, dégressives à partir de 150.000 euros sans pouvoir dépasser les 300.000. Ses propositions visent également à rééquilibrer progressivement les subventions au profit de l'agriculture extensive.
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