 Le Cic a revu à la hausse ses prévisions de production mondiale de céréales. (© Terre-net Média)
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Ainsi, les fonds d'investissements se sont bien repositionnés, soutenant les prix des grains. Pourtant, les fondamentaux demeurent baissiers. Le Cic a revu à la hausse ses
prévisions de production mondiale de céréales, avec une révision de +10 Mt en maïs et des stocks mondiaux de fin de campagne, en blé, en augmentation de 7 Mt (à 202 Mt).
Par ailleurs, l'activité export, sur l'Europe, s'avère davantage pénalisée par la forte parité euro/dollar. En blé, notamment, avec le retour de l'Ukraine, jusqu'alors pénalisé par des taxes à l'export. Tous ces éléments ont largement contrebalancé l'optimisme des financiers et les cours des grains ont finalement peu évolué. Les opérateurs attendent désormais d'en savoir plus sur les modalités de mise en place et l'efficacité des mesures prises par les dirigeants des états d'Europe pour endiguer la crise.
Côté oléagineux, le marché du colza a également profité de la reprise des places boursière, s'orientant en hausse, soutenu par la fermeté du prix du baril de pétrole et des huiles et ce, malgré le repli du soja, vendredi, suite à la parution par l'Usda, d'une forte baisse des exportations hebdomadaire américaines. Un recul qui entraînait dans son sillage les tourteaux d'importation.
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