 Bruno Le Maire et ses homologues européens lors du G20 agricole des 22 et 23 juin 2011 à Paris. (© Terre-net Média)
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Le cap de 7 milliards d’habitants, franchi ces derniers jours, justifie une nouvelle fois que la
sécurité alimentaire ait été une des priorités de la présidence française du G20.
La réunion des chefs de gouvernement des 20 pays les plus industriels de la planète, les 3 et 4 novembre prochains, clôturera l’important travail réalisé sous la présidence de française au cours de ces derniers mois. Ils devraient approuver le plan d’action adopté par les ministres de l’Agriculture, réunis à Paris les 22 et 23 juin derniers, dont certaines mesures outrepassent leurs compétences pour être mises en œuvre.
Dans un communiqué du 28 octobre dernier, le ministère de l’Agriculture en rappelle les grandes lignes:
- « un réinvestissement dans l’agriculture mondiale grâce au renforcement et à la diffusion des efforts de recherche agronomique et à des partenariats public-privé, en particulier dans les pays
en développement ;
- l’amélioration de la transparence sur les marchés agricoles avec le lancement, le 15 septembre
dernier, du système d’information sur les marchés agricoles (Amis) ;
- une meilleure coordination internationale pour prévenir et gérer les crises agricoles, grâce à la
mise en place d’un Forum de réaction rapide aux crises de marché et à l’interdiction des
restrictions aux exportations destinées à l’aide alimentaire du Programme alimentaire mondial
(Pam) ;
- la mise en oeuvre de solutions innovantes pour les pays les plus exposés à la volatilité, avec des
stocks humanitaires d’urgence et des instruments d’assurance et de couverture des risques ;
- une véritable régulation des marchés de dérivés sur matières premières agricoles pour lutter
contre la spéculation. »
Certaines mesures sont déjà lancées (recherche génomique sur le blé entre autres).
Fnsea
Xavier Beulin, président de la Fnsea espère que le signal du G20 agricole envoyé cet été sera reçu par les chefs de gouvernement. "Les décisions prises à Paris les 22 et 23 juin devront être enterrinées", a t-il déclaré en concluant, ce 2 novembre, un colloque organisé par Pluriagri sur la régulation des marchés agricoles.
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