
Si la réputation du concours de Cholet (1er marché de France), n’est plus à faire, les organisateurs de cette 8ème édition, ont fait preuve d’imagination dans la mise en scène de la vente des grandes Championnes. Retour sur ce concours avec Acti-Ouest.
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L’attribution des trois grand prix est décernée respectivement au Gaec La Jardonnière de la Bruffière (85) pour une génisse croisée Parthenaise (grand prix du concours 2011), à Joseph Herault de Chambreteaud (85) pour une génisse Parthenaise (Prix coup de cœur) et à Marcel Migner d’Aizenay (44) pour une génisse Charolaise (Prix de la boucherie).
Cachées par une tenture noire, les lauréates sont alors dévoilées pour le début de la mise aux enchères. C’est alors que les choses sérieuses ont commencé, avec une animation toute particulière des artisans boucher de la ville. Sous l’autorité du chef de la vente, les enchères montent et attirent l’attention de l’ensemble du public. Le grand prix est remporté par la boucherie Laurent Goisneau de Cholet, la seconde par la boucherie Bertrand Juin d’Angers et la dernière par la boucherie Jean Pierre Leroux de Cholet. Ces trois championnes qui ont dépassé la mise de 10€/kg de carcasse vont conforter la renommée de ces établissements auprès d’une clientèle déjà avertie.
17 h 30, l’allée centrale du parc des prairies est envahie pour l’ouverture de la vente du reste du concours. Des acheteurs de toute la France ont fait le déplacement avec, encore une fois, la présence incontournable des grandes enseignes de la distribution. Cette édition 2011 a vu également un très grand nombre d’artisans bouchers de la région participer aux achats. Ce concours est la vitrine du savoir-faire et de la passion des éleveurs et des engraisseurs du Maine et Loire et des départements limitrophes réputés pour leurs professionnalismes dans la finition des animaux.
Après 2 heures de vente, la grande majorité des participants semblaient satisfaits tant sur l’organisation sans faille mené par Stéphane Brochard (responsable du marché) et son équipe, que sur le plan commercial. Les vendeurs ont obtenu des tarifs rémunérateurs avec une majorité d’animaux primés commercialisés entre 35 et 40 Frs « hé oui, on parle encore en Francs sur les marchés ! » soit 5,34 à 6,10 euros. Néanmoins, si les Limousines et les Charolaises se sont très rapidement vendues avec des tarifs soutenus, la vente fut plus longue dans les Blondes d’Aquitaine voire tardive pour les Parthenaises. Les tarifs obtenus pour les animaux non primés (mais disposant d'un diplôme), gardent également une certaine marge par rapport aux tarifs conventionnels du marché. Les acheteurs ont trouvé dans la diversité et la qualité de la présentation de quoi réjouir les consommateurs. S’il y a un prix, au-delà duquel une rentabilité ne peut se concevoir que par une plus-value de communication, le rendement carcasse de ces animaux permet de couvrir de tels tarifs. Selon l’expression d’un boucher présent sur le concours « On va chercher des biftecks jusque dans les oreilles » pour argumenter du potentiel de rendement carcasse de ces animaux.
Au final, les organisateurs ont enregistré plus de 95 % de vente. Cette belle réussite est très encourageante et déjà de nombreux éleveurs attendent la date du prochain concours (11 octobre 2012) pour préparer leurs meilleurs animaux et de nouveau se confronter à l’élite de la production régionale.
Téléchargez le palmarès : Concours bovins Cholet 2011 |
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