A l’initiative de Bruno Le Maire les principaux responsables de la filière bovine française se sont réunis ce jeudi 13 septembre 2011, à Saint Rémi en Saône et Loire pour une réunion de travail concernant la construction du Groupement export français (Gef), anciennement Gie export (Groupement d'intérêt économique).
Pourtant opposé au projet il y a encore une semaine, Philippe Mangin président de Coop de France a aujourd'hui fait le déplacement et « a accepté que Coop de France adhère au Gef. C’est un changement de position à 180° » explique Pierre Chevalier, président de la Fnb, joint une heure après cette réunion. « Nous sommes sur le point d’aboutir. Nous ne désespérons pas de voir M. Bigard nous rejoindre » ajoute t-il. En effet, seul Jean-Paul Bigard président du syndicat des industries de la viande a manqué à l’appel de la réunion d'aujourd'hui.
« C’est l’ensemble des éleveurs qui profitera de l’export »
Pierre Chevalier garde tout de même bon espoir que tous les professionnels de la filière aient signé « la constitution définitive du Gef » d’ici le 2 novembre 2011. Un acte qui symbolisera « la relance de la filière bovine française. C’est une véritable opportunité pour positionner la France à l’export et notamment sur les pays du pourtour méditerranéen ».
A la question, quels sont les éleveurs qui profiteront de ces exportations, Pierre Chevalier explique qu’il faut « commercialiser ses animaux à une structure, privée ou coopérative, qui a déjà une stratégie commerciale d’exportation ». Il ajoute aussi « je pense qu’indirectement c’est l’ensemble des éleveurs qui profitera de l’export. Nous ne pouvons pas avoir deux prix, un sur le marché national et l’autre à l’export. Les prix de l’export devraient tirer l’ensemble des prix. »
Se positionner à l’export, un enjeu stratégique selon Le Maire
A Saint Rémi, Bruno Le Maire, ministre de l’agriculture a rappelé « tout son engagement pour aider la filière bovine dans ce projet et défendre les intérêts de l’élevage bovin. Il donne rendez-vous à toute la filière début novembre pour la signature d’un accord cadre marquant une nouvelle dynamique collective de la filière à l’exportation ». Le ministre a insisté sur « l’enjeu stratégique pour la filière de se positionner durablement à l’export. L’explosion de la demande en bovins vivants et en viande bovine dans le monde offre d’excellentes perspectives d’avenir pour la filière et la valorisation de son savoir faire, de la qualité de ses productions et de son patrimoine ». Et il a ajouté: « Seule l’augmentation des exportations a permis aujourd’hui de remonter très significativement le prix des bovins payés aux producteurs qui en avaient un besoin urgent ».
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