 Les négociations sur la contractualisation entre Lactalis et les associations de producteurs, sont au point mort, selon ces dernières. (© Terre-net Média) |
Les producteurs livrant à
Lactalis s’organisent. Dans le bassin laitier Grand Ouest, comprenant la Bretagne et les Pays-de-la-Loire excepté la Vendée, les associations de producteurs ont entériné leur regroupement au sein d’une OP unique.
Mais alors que la structuration des producteurs Lactalis avance en attendant le décret tant attendu autorisant officiellement les OP, les négociations avec les représentants des industriels sont au point mort. « Nous n’avons plus de contact avec les représentants de Lactalis, explique Frank Guéhennec,» coordinateur national des groupements de producteurs livrant à l'entreprise.
Les producteurs dénoncent par ailleurs l’attitude de l’industriel. « Alors que nous restons ouverts aux discussions pour nous mettre d’accord sur un contrat équilibré, l’entreprise reste bornée à vouloir intégrer les producteurs. »
Une deuxième version de contrat
Selon les représentants de l’OP Lactalis de l’Ouest, les producteurs vont recevoir de Lactalis une deuxième proposition de contrat. « Mais cette proposition ne sera pas plus équilibrée que la première. » Selon Frank Guéhennec, cette deuxième mouture imposerait aux responsables des OP « la charge de redistribuer les volumes de lait libérés par les producteurs ».
Par ailleurs, « Lactalis va imposer un délai de réflexion bien plus court qu’à l’occasion de sa première proposition». L’industriel met la pression pour nous faire signer, poursuit-il. Avant de conclure : « Nous appelons tous les producteurs à ne pas signer cette nouvelle version de contrat qu’ils vont recevoir de Lactalis. »
Les producteurs devraient définir la ligne de conduite à tenir à l’occasion d’une réunion de la centaine de groupements de producteurs livrant à Lactalis, ce mercredi 12 octobre, à la Maison du Lait à Paris.
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