« Nous tenons à maîtriser cette structure pour en bénéficier pleinement. Créer un Gie export va engendrer des opportunités à court terme, mais de grandes difficultés à long terme », a-t-il insisté.
Concernant le marché intérieur, « l’observatoire des prix et des marges montre que les marges ne sont pas faites par les outils de première transformation. » Ajoutant : « Le verrou à faire sauter, c’est la répercussion des coûts de production des éleveurs à la grande distribution. Or force est de constater que nous sommes dans l’incapacité à la faire plier sur cette répercussion. »
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Gie export : l’appel à la concertation de Dominique Langlois, son président
En réaction aux diverses oppositions de certains acteurs de la filière bovine sur la création du Gie export, dont celles de Coop de France et du Sniv représentant les industriels de la viande, Dominique Langlois, président du Gie et d’Interbev, appelle à la « concertation » de tous, dans un communiqué.
Il rappele que « les objectifs exclusifs demeurent de développer des marchés dans les pays tiers. L’interprofession fixe au Gie un rôle de facilitateur dont l’intervention et les services doivent décroître au fur et à mesure du développement commercial pour s’effacer lors de l’établissement du courant d’affaires, domaine réservé aux entreprises.»
Evoquant l’ouverture du marché turc, Dominique Langlois « regrette qu’aucune stratégie commune n’ait pu être arrêtée avant l’ouverture de ce marché. » Et de conclure : « Il me semble absolument indispensable d’avoir, au travers du Gie, l’enceinte d’échange et de partage qui font tant défaut. »
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