 Selon les présidents de la Frsea et de JA de Bretagne, seul un projet collectif permettra de redonner de la compétitivité à la filière porcine. (© Terre-net Média)
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« Il est urgent d’agir pour sauver la filière porcine bretonne! Deux outils d’abattage en production porcine sont actuellement à reprendre en Bretagne », écrivent les présidents de la Frsea et de JA de Bretagne dans une lettre ouverte adressée ce 29 septembre 2011, aux élus de la région en soulignant que 31.000 emplois et la vitalité économique de la Bretagne sont en jeu.
Les auteurs du courrier en appellent à toutes les instances dirigeantes pour sauver l’aval de la filière porcine en considérant que la situation actuelle et une opportunité à saisir pour reconfigurer le paysage porcin breton. « Cette situation doit être l’occasion d’amorcer la restructuration de l’aval porcin indispensable à la survie de la filière. » Une restructuration industrielle qui « doit s’imaginer sur l’ensemble du territoire breton en tenant compte de tous les outils existants et de leur performance respective ».
Mais « seul un projet collectif permettra de redonner de la compétitivité à la filière porcine », assure les deux auteurs du courrier. Ceux-ci souhaitent associer les groupements de producteurs dans cette restructuration en mettant « de côté les aspects concurrentiels de leurs activités pour soutenir cette démarche indispensable à la pérennité de la production porcine ». Ils en appellent aussi à l’Etat qui « a également un rôle à jouer : tout doit être mis en place pour accompagner ce projet pour que les démarches administratives s’effectuent le plus rapidement possible et pour que le coût social soit pris en charge. »
VPF, ça ne marche pas
Selon le Sniv-Sncp, « le temps est venu de doter la marque VPF (viande de porc française) d’une véritable politique de marque. Des propositions concrètes ont déjà été présentées à nos partenaires de la filière porcine ». Dans un communiqué paru ce 29 septembre, les industriels de la viande constatent en effet que « l’accord signé par l’ensemble des familles d’Inaporc pour répondre aux attentes des consommateurs en matière d’information sur l’origine des viandes, qui entrent dans la fabrication des charcuteries, n’est pas respecté ». Pour justifier ses propos, ces industriels prennent comme exemple le jambon. « Toutes enseignes confondues, l’identification VPF des jambons premier prix ne représente plus que 20% des volumes contre 25% en juin 2011 ! ». Et « le jambon vendu sous marque de distributeur qui, en avril 2011, était identifié à 80% VPF, est passé en dessous des 70% ! » Face à ces constats l’interprofession « doit agir et réagir pour faire respecter les engagements pris. », conclue le Sniv-Sncp
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