 Xavier Beulin, président de la Fnsea, entouré par les présidents des sections spécialisées (© Terre-net Média)
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« Nous partageons la même analyse. A des détails prêts, portant sur le traitement de la sécheresse par les pouvoirs publics, le ministre a tenu un discours auquel, président de la Fnsea, je souscris pleinement », a affirmé Xavier Beulin lors de la conférence presse de ce 13 septembre. «
Mais on attend de l’action qui doit être en phase avec le discours », s'est-il empressé d'ajouter.
Entouré des présidents des sections spécialisées et de Christiane Lambert, il a fait un tour d’horizon de l’actualité syndicale de cette rentrée. Il a d’abord salué, comme Bruno Le Maire, quelques heures plus tôt, la réussite de « l’Opération Paille » lancée à la fin du printemps.
Les écarts de compétitivité avec les voisins européens
se constatent au niveau de chacun des maillons des filières
Les deux revendications de cet automne portent sur l’allègement du coût du travail permanent en agriculture, rappelant ainsi la promesse faite par Bruno Le Maire, mais aussi sur le coût du travail sans le secteur de la transformation. Les écarts de compétitivité avec les voisins européens se constatent au niveau de chacun des maillons des filières et non pas seulement au niveau de la production agricole, a rappelé le président de la Fnsea.
La seconde revendication porte sur la réglementation environnementale, et les distorsions qu’elle génère en France vis-à-vis des autres pays européens.
La simplification fait justement partie des axes de travail de Bruno Le Maire. Et son engagement de proposer, ce 13 septembre au Space, un nouveau cadre réglementaire pour les zones en excédent structurel, afin de faciliter l’investissement et le regroupement d’exploitations, a pleinement satisfait Xavier Beulin.
Un atout pour gagner des parts de marché délaissées par le Brésil et l’Argentine
Enfin, le président de la Fnsea est revenu sur d’autres sujets mettant aussi en jeu les problèmes de compétitivité de l’agriculture française : la contractualisation interfilière et laitière (voir article à paraître prochainement) et l’organisation des filières. Il a rappelé son soutien à la constitution d’un Gie export de bovins viande, ne comprenant pas le refus, comme le ministre de l’Agriculture, de Coop de France et du Sniv de ne pas y adhérer. Or être capable de s’organiser est aussi un atout pour gagner des parts de marché en Orient at au Maghreb délaissées par le Brésil et l’Argentine.
Dernier thème, récurrent cette fois-ci, mais auquel le président de la Fnsea porte un grand intérêt, le sous investissement chronique constaté en France dans de nombreux secteurs de production. Aussi, a t-il insisté sur la nécessité de soutenir la recherche en bénéficiant des fonds du grand emprunt Sarkozy.
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