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 Les bovins viande mieux valorisés à l'export que sur le marché intérieur. (© Terre-net Média)
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Si la Fédération Nationale Bovine, réunie en Conseil National le 7 septembre, n’obtient pas satisfaction, ses membres sont prêts à se mobiliser, assure t-elle consciente de ce que représentent ses adhérents dans l’économie des territoires.
Dans un communiqué paru le 8 septembre dernier, elle réitère ses revendications. La section spécialisée de la Fnsea « demande ainsi un report d’annuités d’emprunt en fin de tableau pour les exploitations dans cette situation économique extrêmement dégradée ». Ce report doit concerner tous les prêts et pas seulement les prêts d’urgence « Sarkozy ».
« Les éleveurs attendent un signe positif de l’Etat dans les jours à venir, et un engagement significatif des banques sur les modalités, pour les aider à prendre en charge le coût de ce report », déclare la Fnb.
Par ailleurs, les éleveurs bovins s’impatientent, un an après, de la concrétisation de l’annonce du Ministre au Space 2010, d’une enveloppe de 300 millions d’euros sur trois ans, à destination notamment de la filière viande bovine.
Enfin, la Fnb s’en prend à « la stratégie de certains grands groupes industriels privilégiant la logique d’une production payée au plus bas » constatant que « l’export dans des pays tiers offre des prix plus élevés que le marché intérieur, dans un contexte de marché international porteur ». La livraison de 2.000 bovins limousins en Mongolie est du reste une réussite.
Il est temps qu’une « contractualisation intégrant ces coûts de production » soit mis en œuvre pour « offrir de réelles perspectives aux éleveurs et relancer une dynamique pour l’engraissement des bovins, et plus globalement pour l’ensemble de la production ». En attendant, la Fnb invite ses adhérents à privilégier les débouchés à l’export, plus rémunérateurs.
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