Les conditions météo ne se sont jamais stabilisées ni déstabilisées durablement au cours de ce mois d'août en France, d'où une alternance de courtes périodes chaudes et fraîches, sèches et humides, d'après Frédéric Decker de MeteoNews.
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Des quantités de pluie reçues fréquemment de 150 à 300 % de la normale
Comme en juin et juillet, les précipitations ont été globalement excédentaires sur la plupart des régions. Les quantités de pluie reçues atteignent fréquemment 150 à 300 % de la normale au nord de la Loire : 113 mm pour une normale de 53 mm à Lille ; 117 mm pour une normale de 41 mm à Nantes... Les précipitations se sont surtout concentrées entre le 4 et le 6 (pluies et orages), puis en fin de la période de chaleur (orages souvent violents). La seconde décade a en revanche été sèche, voire très sèche. Les régions méditerranéennes font exception avec beaucoup moins de pluie reçue qu'habituellement ce mois-ci : il n'a pas plu du tout à Ajaccio (normale 20 mm) et il n'est tombé que 3 mm à Toulon (normale 30 mm).
L'ensoleillement a été très contrarié par les passages nuageux sur la moitié nord avec des déficits atteignant souvent 20 à 40 %. Il a été plus conforme aux chiffres habituels sur la moitié sud, voire excédentaire sur les régions du pourtour méditerranéen.
Les nappes phréatiques restent à des niveaux très bas un peu partout
Ce mois d'août aura rattrapé en grande partie le déficit thermique de juillet. En revanche, nuages et pluies sont restés à l'honneur au nord de la Loire, alors que la moitié sud a connu des conditions beaucoup plus estivales. La sécheresse de surface est pratiquement terminée, sauf localement sur les côtes bretonnes et les Charentes où les sols restent secs. En revanche, la sécheresse reste marquée en profondeur, les nappes phréatiques restant à des niveaux très bas un peu partout, notamment sur le nord-ouest, les Charentes, le Bassin Parisien ou encore la Picardie. Il faut espérer beaucoup de pluie entre novembre et mars prochain pour améliorer la situation.
Le bilan des trois mois d'été montre des températures proches des normales saisonnières malgré un ressenti souvent négatif, avec même un très léger excédent thermique : +0,2 degré à l'échelon national sur les trois mois. En revanche, les précipitations importantes et le faible ensoleillement ont pesé lourd dans l'aspect maussade de cet été 2011. L'été 2011 n'apparaitra donc pas dans la liste des « étés pourris », se situant très loin des étés 1988, 1987, 1978, 1977, 1965, 1954 et autres beaucoup plus frais !
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