Selon l’Insee, le
prix des céréales diminue sensiblement en juillet (-8,1 %), tout en se maintenant à un niveau élevé.
Le blé tendre du bassin de la mer Noire, récolté à partir de juillet, est compétitif et pèse ainsi sur les prix des céréales provenant d’autres pays.
Les pluies aux États-Unis ont rassuré quant aux récoltes de maïs. Par ailleurs, du fait de la montée générale de l’aversion au risque, les marchés financiers, se sont reportés partiellement vers des valeurs moins volatiles que les matières premières agricoles.
Le
prix des oléagineux diminue également (-5,6 %). Des récoltes abondantes en Europe et dans le bassin de la mer Noire font chuter le prix du tournesol.
En données corrigées des variations saisonnières, le prix des animaux augmente faiblement en juillet (+0,2 %). Les gros bovins poursuivent leur redressement mais les
cours des porcs se sont tassés. L’indice des prix de 1,7 % pour l’ensemble des filières animales est tiré par les œufs. Sur douze mois les oeufs ont plus que doublé.
Le prix des consommations intermédiaires est en légère augmentation en juillet par rapport à juin, en raison notamment de la hausse du prix de l’énergie. Les
prix des engrais et des aliments pour animaux augmentent sensiblement sur un an. La hausse des tarifs des services postaux accroît les frais généraux. Le prix des investissements est stable.
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