 Les pays du pourtour méditerranéen restent une priorité pour les exportations françaises. (© Terre-net Média)
|
Le 27 juillet 2011 s’est tenue la première réunion du conseil d’administration du Gie export, selon un communiqué de la structure. Cette structure, créée fin avril 2011 à l’initiative de l’interprofession bovine, à vocation non commerciale, a pour objectif de dynamiser l’exportation, notamment à destination des pays-tiers.
Interbev, la Fédération française des commerçants en bestiaux (Ffcb) et la Fédération nationale de l’industrie et du commerce en gros des viandes (Fnicgv), les membres fondateurs du Gie, qui ont « invité un membre de la Fédération nationale bovine (Fnb) pour représenter la production », ont retenu trois destinations prioritaires de prospection ou de renforcement de leur activité, « qu’il s’agisse de bétail vivant, de génétique ou de viande ».
Le Gie export va ainsi se concentrer « vers le pourtour méditerranéen dans sa globalité et les pays asiatiques avec un focus particulier sur le Japon, le Kazakhstan et la Russie ».
« Les sollicitations de divers horizons sont fréquentes »
Face à ces nouveaux objectifs, les représentants du Gie ne cachent pas leur optimisme : « Les perspectives de production au niveau mondial nous mettent en situation très favorable pour retrouver d’anciens débouchés qui nous avaient délaissés ou de conquérir de nouveaux marchés, indiquent-ils dans un communiqué. Les sollicitations émanant de divers horizons sont de plus en plus fréquentes et insistantes. Il nous faut donc nous mettre en ordre de marche dans les meilleurs délais pour répondre favorablement à ces demandes. »
Au printemps dernier, le projet de création d’un Gie pour favoriser l’export de bétail vivant, de génétique et de viande française, avait reçu le soutien du ministre de l’Agriculture, Bruno Le Maire, mais avait divisé la profession. En avril dernier, Coop de France, le Sniv et la Ffcb avait alors manifesté leur opposition à la création d’une telle structure.
Selon ses membres fondateurs, le Gie Export doit recruter son directeur d'ici le mois de septembre 2011.
« Ensiler 38 ha de maïs, c’est rentrer l’équivalent de 75 000 € de stock »
L’Europe cède sa place à l’Amérique du Sud sur le marché des broutards au Maghreb
Au Gaec Heurtin, l’ensilage de maïs 2025 déçoit avec seulement 9 t/ha
John Deere, Claas, made in France… À Innov-Agri, il pleut aussi des nouveautés
Maïs fourrage : « Un silo mal tassé monte rapidement à 15 % de freinte »
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
La « loi Duplomb » est officiellement promulguée
Quelle évolution du prix des terres 2024 en Provence-Alpes-Côte d’Azur ?
Quelle évolution du prix des terres en Bretagne en 2024 ?
Facturation électronique : ce qui va changer pour vous dès 2026