 60 % des élevages du groupe Doux se trouvent en Bretagne. (© Terre-net Média)
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« La banque Lazard, qui gère l'opération, aurait reçu quatre offres de reprise provenant notamment de fonds d'investissement », selon le Journal du dimanche.
Doux, avec un chiffre d'affaires de 1,3 milliard d'euros et un peu plus de 100 millions d'euros de marge, serait valorisé 500 millions, « mais le groupe croule sous près de 400 millions d'euros de dettes ».
En novembre, le groupe, qui commercialise notamment les produits de la marque Père Dodu, avait renoncé à emprunter sur les marchés financiers, arguant de « conditions difficiles ».
Doux, premier producteur européen de volailles
Le groupe aurait également pâti de problèmes de succession, le président, Charles Doux, n'ayant « jamais réussi à céder les rênes à son fils Jean-Charles, 48 ans, (...) ni à son neveu Emmanuel », écrit le JDD. Présent en France et au Brésil, Doux est le premier producteur européen de volailles et le numéro cinq mondial à l'exportation. Il figure parmi les principaux bénéficiaires des aides européennes de la Pac.
En 2009, il a touché 56,3 millions d'euros au titre de ses exportations, après avoir perçu 63 millions d'euros en 2008. Doux a vu l'an dernier son chiffre d'affaires chuter de 23,5 %, pour revenir à 1,3 milliard d'euros. Le groupe compte huit sites en France et 3.000 salariés pour ses produits frais. 60 % de ses élevages se trouvent en Bretagne. En dix ans, la production française de volailles a reculé de 20 % tandis que la production mondiale augmentait de plus de 30 %. La France est devenue importatrice nette de volaille vis-à-vis de ses partenaires européens.
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