Selon le Gnis, grâce au progrès génétique des espèces fourragères prairiales,le surcoût engendré par l’achat de variétés récentes est largement compensé par le gain de production laitière. Soit un kilo de lait supplémentaire à l’hectare pour deux centimes de plus investis dans ses prairies !
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Cette hausse du rendement peut également permettre d’augmenter le chargement des prairies. Pour une prairie qui restera en place pendant quatre ans, investir dans les variétés récentes engendrent un coût d’achat supplémentaire compris entre 2,5 et 5 €/ha/an, « soit un surcoût de 0,02 € par litre de lait supplémentaire ! »
La digestibilité améliorée
Les gains de rendement ne sont pas les seuls atouts des nouvelles variétés, la qualité du fourrage s’améliore elle aussi d’années en années. « La digestibilité de la matière organique (Dmo) progresse de 0,5 point tous les dix ans, précise le Gnis. Ce qui équivaut à un gain d’un quart de litre de lait par vache et par jour. »
Pour Rémy Delagarde, chercheur à l’Inra de Rennes, « avec l’implantation de variétés récentes, l’augmentation de la production laitière s’explique à 75 % par le gain en rendement et à 25 % par l’amélioration de la digestibilité de la matière organique. ».
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