Bruxelles souhaite que l’origine de toutes les viandes fraîches soit mentionnée sur les étiquettes

Bruxelles souhaite que l’origine de toutes les viandes fraîches soit mentionnée sur les étiquettes

Un nouvel acte législatif du Parlement européen étendra l'obligation d'indiquer le pays d'origine sur l'étiquetage de la viande fraîche de porc, d'agneau et de volaille. D’ici trois ans, la Commission doit examiner l'éventuelle extension de l'indication obligatoire du pays d'origine de la viande et du lait utilisés comme ingrédient.

L'étiquettage du pays d'origine étendu à la viande fraiche de porc, de volaille et d'agneau
L'étiquettage du pays d'origine étendu à la viande fraiche
de porc, de volaille et d'agneau (© Terre-net Média)

Un texte de compromis visant à garantir que les étiquettes des denrées alimentaires présentent les informations essentielles d'une manière claire et lisible a été approuvé ce 22 juin par le Comité des représentants permanents. Le projet de règlement a été négocié le 14 juin par la présidence hongroise avec des représentants du Parlement européen et de la Commission. Pour que ce règlement entre en vigueur, il doit encore être approuvé par le Parlement européen (début juillet) et le Conseil (probablement après les congés d'été) en deuxième lecture puis publié au Journal officiel de l'UE.

Parmi les mesures retenues, le nouvel acte législatif étend l'obligation d'indiquer le pays d'origine sur l'étiquetage de la viande fraîche de porc, d'agneau et de volaille. Actuellement, cette obligation s'applique notamment au boeuf frais (pour lequel un acte législatif spécifique a été introduit lors de la crise de l'encéphalopathie spongiforme bovine (Esb)), aux fruits et légumes, au miel ainsi qu'à l'huile d'olive, et lorsque l'absence d'un tel marquage induit les consommateurs en erreur. Dans les deux années qui suivront l'entrée en vigueur du nouveau règlement, la Commission doit examiner l'éventuelle extension de l'indication obligatoire du pays d'origine à la viande utilisée comme ingrédient.

Un an plus tard, la Commission doit examiner la même question en ce qui concerne d'autres types de viande (que le boeuf, le porc, l'agneau et la volaille), le lait, le lait utilisé en tant qu'ingrédient, les denrées alimentaires non transformées, les produits comprenant un seul ingrédient et les ingrédients qui constituent plus de 50 % d'une denrée alimentaire. Cette disposition ne peut que satisfaire les producteurs de porcs à condition que sa mise en œuvre ne soit pas trop tardive !

Aperçu des marchés
Vaches, charolaises, U= France 7,05 €/kg net +0,06
Vaches, charolaises, R= France 6,92 €/kg net +0,08
Maïs Rendu Bordeaux Bordeaux 190 €/t =
Colza rendu Rouen Rouen 465 €/t +3

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