Bruno Le Maire opposé à leur réintroduction en France

Bruno Le Maire opposé à leur réintroduction en France

La Commission européenne a initié, le 16 juillet 2010, une réflexion sur les assouplissements qui pourraient être apportés, pour lutter contre l’encéphalopathie spongiforme bovine (Esb), aux mesures de bannissement des farines animales de l’alimentation des animaux en vigueur depuis dix ans. Bruno Le Maire, ministre de l’Agriculture, s’est d’emblée montré inflexible contre toute initiative allant dans ce sens.


Bruno Le Maire a affirmé que, tant qu'il serait ministre
de l'Agriculture, les farines animales ne seront pas
réintroduites en France. (© Terre-net Média)

Invité du Grand Jury Rtl-Lci-Le Figaro, le dimanche 12 juin, Bruno Le Maire, ministre de l'Agriculture, de l’Alimentation, de la Pêche, de la Ruralité et de l'Aménagement du Territoire, a rappelé dans ce contexte son opposition à toute évolution de la réglementation sur l’alimentation des animaux.

Il renouvelle les engagements pris à cette occasion : « En politique, j’essaie toujours de hiérarchiser les priorités. La priorité absolue, c’est la sécurité sanitaire des Français. »

« Tant que je serai ministre de l’Agriculture, les farines animales ne seront pas réintroduites en France. J’en prends l’engagement. »

Risques "négligeables"

La Commission européenne a initié, le 16 juillet 2010, une réflexion sur les assouplissements qui pourraient être apportés,  pour lutter contre l’encéphalopathie spongiforme bovine (Esb), aux mesures de bannissement des farines animales de l’alimentation des animaux en vigueur depuis dix ans.

Dans ce cadre, l’Aesa (Autorité européenne de sécurité des aliments) a rendu, le 12 janvier dernier, un avis sur les risques liés à la présence résiduelle de protéines animales transformées dans les aliments pour animaux, qualifiant ces risques de "négligeables".

Une évalutation nécessaire des attentes sociétales

Le ministère de l’Agriculture a signalé, dans un communiqué du 12 juin, que « la France conduit sur ces questions sa propre évaluation : un avis de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) a été demandé sur l’ensemble des questions scientifiques et techniques posées par l’utilisation des farines animales ».

« Le Conseil national de l’alimentation (Cna) débat également actuellement de ces questions qui, au-delà des seules considérations scientifiques et économiques, nécessitent une évaluation complète des attentes sociétales. Les conclusions définitives de ces travaux et les avis correspondants ne seront pas disponibles avant la fin du second semestre 2011. »

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