En Finlande et en Italie du Nord, les éleveurs de l’association des producteurs de lait indépendants (Apli) auraient vu leur principale revendication satisfaite. En Avril dernier, le prix payé était supérieur à 400 euros la tonne, selon un document du Lto-Neederlan, une organisation des agriculteurs des Pays Bas.
 (©DR )
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Mais c'est avec des pays comparables à la situation de la France que la comparaison des prix payés aux éleveurs est la plus pertinente.
Les résultats publiés par l’Organisation néerlandaise montre que les éleveurs allemands ont perçu 340 euros, contre 310 à 327,5 euros versés par les principales laiteries françaises aux producteurs. Le lait français semble de nouveau être plus compétitif que celui produit outre Rhin. La désaisonnalité appliquée en avril explique une partie de la différence de prix. Cet été, les éleveurs espèrent avoir un prix supérieur à celui auquel sont payés les allemands, à condition que le marché fonctionne avec des répercutions de prix adéquates.
Les écarts de prix payés en avril par les principales laiteries dans le Monde étaient de 150 € pour 1.000 kilogrammes livrés. First Milk dans le Royaume-Uni a payé 256,4 euros la tonne de lait livrée, contre 406 euros en Finlande. Les farmers américains ont reçu 291,3 euros et les néozélandais de Fonterra, 322,6 euros.
Leclerc ne joue pas le jeu du marché
Mardi 7 juin, une soixantaine de représentants professionnels de la Fnpl, section spécialisée de la Fnsea « se sont invités » au siège social de Galec E.Leclerc à Ivry sur Seine. Ils déplorent que l’enseigne refuse de répercuter la hausse des prix des produits laitiers livrés par les transformateurs rendue indispensable pour intégrer l’augmentation du prix du lait payé aux éleveurs. Ce refus conduit dans les magasins, au boycottage des produits en question qui ne sont plus en rayon.
« Il faut que le marché fonctionne », exige Thierry Roquefeuil, secrétaire général de la Fnpl. « En Allemagne, pays souvent pris en exemple, les chaînes de discount ont pris acte de ces hausses », ajoute t-il. Pour les produits essentiellement à base de lait, le prix devrait augmenter de 5 % environ (yaourts et fromages frais entre autres).
Après plusieurs tentatives de contact infructueuses, « une première rencontre a eu lieu et il a été convenu que la Fnpl et les responsables de E.Leclerc puissent se réunir dans les plus brefs délais afin d’examiner les pistes possibles d’une meilleure prise en compte des réalités du marché et des éleveurs laitiers », souligne un communiqué de la section spécialisée de la Fnsea.
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